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L'automne D'Alphonse De Lamartine

Mémoires Gratuits : L'automne D'Alphonse De Lamartine. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2014  •  734 Mots (3 Pages)  •  1 031 Vues

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Montrez que « L’automne » d’Alphonse de Lamartine est un poème romantique.

Introduction

« L’automne » fait partie des grands classiques de la poésie romantique. C’est un poème des Méditations poétiques publié en 1820 où Alphonse de Lamartine traite principalement des thèmes de l’amour, de la mort, de la nature et du moi. À l’époque où il publie son recueil de poèmes, le courant culturel du romantisme triomphe dans la littérature française. D’ailleurs, le poème à l’étude est un poème romantique car Lamartine fait l’expression de ses sentiments de manière originale et dramatique, et il accorde aussi de l’importance au thème de la nature associé au temps.

Lamartine exprime ses sentiments de manière originale et dramatique. D’entrée de jeu, c’est en exposant de manière antinomique ses sentiments qu’il y parvient.

« Salut! Bois couronnés d’un reste de verdure! /

Feuillages jaunissants sur les gazons épars! /

Salut derniers beaux jours! Le deuil de la nature /

Convient à la douleur et plaît à mes regards! »

(Vers 1-4)

Dans ce quatrain, l’auteur utilise une antithèse au quatrième vers pour relater deux sentiments moraux contradictoires, soit la douleur et le plaisir (plaît). Il met donc en évidence l’ambiguïté de ses sentiments. Dans la même lignée, l’auteur souligne ses sentiments antinomiques par un champ lexical, relatif à la nature, qui symbolise des choses qui éprouvent des contradictions : « reste de verdure », « feuillages jaunissants », « soleil pâlissant », « faible lumière ».

De surcroît, le poète exprime sa tristesse par le regret. « Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, / je vous dois une larme aux bords de mon tombeau » (vers 17-18). Dans cet extrait, la larme aux bords de son tombeau fait figure d’une allégorie qui symbolise abstraitement son regret de ne pas avoir « joui » de la nature, qui quant à elle, est exprimée à l’aide d’une énumération. Du même œil, l’allégorie est métaphorique puisqu’il compare les larmes au regret.

Enfin, l’écrivain dissimule ses espoirs par des questionnements.

« Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie, /

Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! /

Au fond de cette coupe où je buvais la vie, /

Peut-être restait-il une goutte de miel ? »

(vers 21-24).

C’est avec une métaphore que l’auteur exprime qu’il veut en finir avec la vie, qui a ses bons et ses mauvais jours. Par la suite, il dévoile ses espoirs de trouver, dans la fin de cette vie, un peu de douceur par une phrase interrogative conjuguer à l’imparfait de l’indicatif destiné à lui-même.

Lamartine accorde de l’importance au thème de la nature associé au temps. Il utilise la nature comme décor symbolique mais encore plus important, il l’humanise et lui donne une âme par de multiples personnifications où il donne des caractéristiques humaines à des choses. Par exemple, « le sentier solitaire » et « le deuil de la nature ». Aussi, Lamartine agit comme si la nature était humaine en lui parlant : « Salut! Bois couronnés d’un reste de verdure! » (vers 1).

En outre, Lamartine entretient une relation étroite et tragique avec la nature puisqu’elle dépeint ce qu’il vit : elle meurt. « C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire / Des lèvres que la mort va fermer pour jamais! » (vers 11-12). Le poète, à l’aide d’une métaphore, compare la nature qui expire à l’adieu d’un ami et à un dernier sourire qui ne sera plus jamais accessible.

L’écrivain illustre la mort de la nature en la magnifiant si bien qu’il rend tragique la sienne.

« La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire;/

A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux; /

Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, /

S’exhale comme un son triste et mélodieux. »

(vers 29-32)

C’est avec un euphémisme que Lamartine remplace la réalité désagréable de la mort de la nature par une action douce puisqu’il utilise le verbe tombé à la place du verbe mourir et qu’il fait vivre les adieux de la fleur au soleil. Aussi, le poète utilise des mots plus tragique pour sa propre mort comme « meurt », « expire » et « triste » dans une comparaison où son âme, comme un son triste et mélodieux, s’exhale.

Conclusion

Il faut accepter l’idée que Lamartine exploite certains des thèmes les plus récurrents de la poésie romantique, soit le thème de la nature et l’importance accordée aux sentiments.

(à vous de finalisez)

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