LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'argumentation Indirecte Relève De La Persuasion Et Passe Par Le récit. De Manière générale, On Appelle « Apologue » Les récits Brefs De Fiction à Visée Argumentative.

Note de Recherches : L'argumentation Indirecte Relève De La Persuasion Et Passe Par Le récit. De Manière générale, On Appelle « Apologue » Les récits Brefs De Fiction à Visée Argumentative.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2014  •  611 Mots (3 Pages)  •  1 256 Vues

Page 1 sur 3

L’argumentation indirecte relève de la persuasion et passe par le récit. De manière générale, on appelle « apologue » les récits brefs de fiction à visée argumentative.

1 La fable

A Définition

« Fable » vient du latin fabula qui signifie « parole ». « Apologue » vient du grec apologos, qui signifie « discours sur quelque chose, narration ». Les deux termes sont employés de manière synonymique. On le voit dans cette définition donnée par La Fontaine :

L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le Corps, l’autre l’Âme. Le Corps est la Fable ; l’Âme, la Moralité.

Le récit s’organise autour d’animaux, de végétaux, ou d’hommes. Il peut être lu au premier degré, mais il a un sens second que le lecteur doit déchiffrer, ce sens est souvent d’ordre moral ; l’apologue a donc une visée didactique.

On analyse le récit (ou fable proprement dite) comme un exemple argumentatif et la moralité comme la thèse.

B Les fabulistes

Les apologues du grec Ésope (vie siècle av. J.-C.), sont écrits en prose. Le récit, bref, est suivi d’une moralité explicite mise en valeur de manière didactique. Le poète latin Phèdre s’en inspire et écrit des recueils de fables en vers.

La Fontaine trouve la plupart de ses sujets chez ces auteurs, mais aussi chez le fabuliste perse Pilpay. Il choisit le vers (souvent hétérométrique) et veut rendre les fables plus plaisantes tout en conservant leur caractère didactique.

Au xxe siècle, certains auteurs (Anouilh et Queneau par exemple) s’amusent à la réécriture des fables, souvent pour en détourner le sens et délivrer une autre moralité.

2 Le conte philosophique

Comme le conte, c’est un texte assez court. Les personnages n’ont pas de réelle épaisseur psychologique ; ils incarnent une idée ou un type de comportement.

Le conte philosophique développe, en passant par le récit, des idées qui pourraient aussi bien faire l’objet d’un essai philosophique. Ainsi, Candide de Voltaire propose une réflexion sur l’optimisme et constitue en fait une sorte de réponse au philosophe Leibniz.

De plus, la trame narrative est prétexte à passer en revue les grands thèmes sur lesquels porte la réflexion des philosophes des Lumières : fanatisme, intolérance, monarchie, esclavage, religion…

Le conte philosophique est un apologue dans le sens où il s’agit d’un court récit argumentatif, mais il s’en distingue dans la mesure où son but n’est pas de délivrer une moralité.

3 L’utopie

En grec, topos signifie « lieu », u- peut renvoyer au préfixe privatif ou, ou au préfixe eu (« bien »). L’association des deux sens permet de définir l’utopie comme un monde idéal et heureux dans un non-lieu, c’est-à-dire qui ne saurait exister.

L’utopie est un genre qui suit des règles précises. Le récit se déroule dans un lieu clos sur lui-même et isolé du monde. Cette clôture permet de mettre en scène un monde autonome qui, privé du contact avec notre monde, a développé sa propre organisation, ses propres valeurs et ses propres règles.

Le monde de l’utopie inverse

...

Télécharger au format  txt (4 Kb)   pdf (66.3 Kb)   docx (9.5 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com