L'Ile des esclaves de Marivaux

Auteur :

Pierre Carlet de Chamblein de Marivaux est né en 1688 à Paris et a été baptisé le 8 février 1688. Marivaux grandit dans une famille de la petite noblesse. Il s'exerce ensuite au métiers d'avocat, journaliste, romancier et auteurs dramatique. Il meurt en 1763. Il s'inspire de la comedia dell'arte. Il s'essaie au roman parodique et aux réécritures burlesques. Les principaux sujets sont l'amour et les relations maîtres-valets.

Autres pièce de Marivaux :

-La colonie (1750)

-Le jeu de l'amour et du hasard (1730)

Résumé:

Iphicrate et son valet Arlequin échouent sur une île , ils viennent tout les deux d'Athènes. Là-bas, ils rencontrent Trivelin, maître des lieux mais aussi « maître du jeux » . Il leur apprend le fonctionnement de l'île des esclaves et leur apprend qu'il devront échangés leur rôle, en cas de refus, le maître sera tuer. Arlequin prend son rôle très à cœur. Apparaît ensuite Cléanthis et sa maîtresse Euphrosine, qui ne s'entendent pas. Trivelin tente de faire admettre leurs défauts aux maîtres. Arlequin laisse paraître une possible relation amoureuse avec Euphrosine.

Arlequin, un valet traditionnel :

Arlequin a hérité de la comedia dell'arte, il se prend joyeusement au jeu de l'inversion de rôles mais il est aussi capable de développer une argumentation sérieuse. De plus, il joue le principal rôle comique de par son caractère mais aussi car il donne l'impression de tout faire pour amuser le public. Il correspond également au rôle de valet traditionnel car il a pour premier devoir de servir son maître mais également car il présente les défauts typiques d'un valet comme la fourberie.

Inversement des rôles :

L'inversion des conditions sociales fait intervenir le comique de situation. Le changement de costumes renvoi au carnaval ou aux saturnes de l'Antiquité romaine. Arlequin voit ce travestissement comme un jeu qu'il l'autorise à se montrer insolent. L'inversement des rôles permet de renforcer l'idée de réalité du jeu (théâtre dans le théâtre → mise en abyme) pour donner du vrai à la parodie du discours des maîtres.

Critiques des esclaves envers leur maîtres:

Arlequin reproche à Iphicrate son mauvais traitement qu'il lui inflige tandis que Cléanthis reproche à Euphrosine le fait qu'elle soit minaudière, coquette, superficiel, narcissique et capricieuse .

Maîtres-valet (classes sociales):

L'amour dépasse les différences sociales mais au final l'ordre social n'est pas remit en cause car Arlequin redonne ces habits à Iphicrate. Donc le pardon et la compatis ne s'arrête pas aux classes sociales.

La comédie classique:

La comédie classique a pour but de plaire et d'instruire mais elle doit respecter le Roi et la religion, la vraisemblance, la bienséance

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