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L'Enfant Noir, Camara Laye

Fiche : L'Enfant Noir, Camara Laye. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2017  •  Fiche  •  1 396 Mots (6 Pages)  •  2 018 Vues

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L’enfant noir de CAMARA Laye

L’enfant noir de CAMARA Laye est un récit autobiographique apparait en 1953 quand il vivait à Paris : Vivant à Paris, loin de ma Guinée natale, loin de mes parents, et y vivant depuis des années dans un isolement rarement interrompu. Je me suis transporté mille fois par la pensée dans mon pays, près des miens. Et puis, un jour, j’ai pensé que ces souvenirs, qui à l’époque étaient dans toute leur fraicheur, pourraient, avec le temps, sinon s’effacer, comment pourraient-il s’effacer ?- du moins s’affaiblir, et j’ai commencé de les écrire.

Ce récit est « considéré comme l’un des fondateurs de la littérature africaine

contemporaine », c’est le premier roman africain à atteindre une réputation internationale, et a obtenu en 1954 le prix Charles Veillon. Ce livre lui a valu un grand succès, il est même adapté en film réalisé par Laurent Chevalier en 1995, et a inspiré des chansons et des bandes dessinées.

1 - Le Résumé

L’œuvre de CAMARA Laye se constitue de douze chapitres, dans chaque chapitre l’auteur évoque une nouvelle expérience pour lui. Une nouvelle étape dans la découverte de soi et sa reconstruction en fonction de l’Autre.

L’auteur nous raconte l’histoire de sa propre vie dans un village de Haute-Guinée, c’était à Kouroussa que CAMARA Laye le personnage principal nous décrit, son enfance heureuse à l’âge de cinq ans, ou six ans à peu près et qu’il passait dans la concession de son père, ce dernier était un forgeron et orfèvre et exerce sa profession noble de bijoutier à l’aide d’un serpent noir qui est considéré comme le génie de la famille des forgerons « CAMARA », mais aussi au rythme de la harpe des griots et des incantations aux génies du feu et du vent.

Laye était l’ainé de sa famille, souvent il allait passer beaucoup de temps à Tindican un petit village à l’ouest de Kouroussa, c’était le village de sa grand-mère où il participe avec ses oncles notamment Lansana dans certaines pratiques agriculturelles comme la moisson du riz. Chaque année dans le mois de décembre, il était invité à cette moisson, qui est une grande et joyeuse fête pratiquée dans la saison sèche, c’était la belle saison de l’Automne.

Il nous raconte les souvenirs de son enfance et les épreuves vécues durant cette période comme les rites de passage. Il insistait sur le rite de la circoncision, une épreuve inquiétante, douloureuse ainsi que menaçante.

CAMARA Laye s’intéresse aussi à l’évocation des pratiques traditionnelles propres à son pays africain surtout la danse et le chant, il indique aussi les cérémonies et les fêtes religieuses telles que la fête de ramadhan et la cérémonie des lions, c’était une épreuve, une occasion donnée pour chaque enfant de surmonter sa peur et de se préparer au douloureux rite de passage qu’était la circoncision.

Il a fréquenté très tôt l’école. Il commençait par aller à l’école coranique parce que sa famille était musulmane, et un peu plus tard, il entrait à l’école primaire française de son pays colonisé à l’époque. Comme la plupart de ses camarades, il subit les brimades et les punitions infligées de la part des élèves de la grande classe, ceux qui doivent passer son certificat d’études. Malgré ses obstacles, Laye dépasse les difficultés qu’il les a rencontrées à l’école et réussit dans son examen qui durait trois jours, il fut reçu 1er sur les sept candidats admis. Plus tard, il a obtenu son certificat d’aptitude professionnelle et bénéficie d’une bourse pour la France.

Le récit s’achève lors de son départ en France.

2 - L’enfant noir, récit autobiographique

L’autobiographie désigne un « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier l'histoire de sa personnalité »

 L’écriture autobiographique

« L’écriture de soi peut avoir pour motif une nostalgie du passé : l’écriture permet alors de revivre un événement du passé (l’enfance par exemple) ou de s’en débarrasser une fois pour toutes. Parfois, il peut s’agir d’une volonté de triompher du temps et de la mort : l’auteur laisse alors une trace de lui, de ce qu’il a vécu, aux générations futures »

« L’autobiographie est un genre littéraire. Son étymologie grecque définit le fait d’écrire (graphein, graphie) sur sa propre vie (auto, soi ; et bios, vie). Au sens large, l’autobiographie se caractérise donc a minima par l’identité de l’auteur, du narrateur et du personnage »

Autos. C’est l’identité, le moi conscient de lui même et principe d’une existence autonome. Bios affirme la continuité vitale de cette identité […]. La graphie enfin, introduit le moyen technique propre aux écritures du moi. La vie personnelle simplement vécue, bios d’un autos, bénéficie d’une nouvelle naissance par la médiation de la graphie.

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