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L'Ecole Des Femmes Analyse

Fiche de lecture : L'Ecole Des Femmes Analyse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  321 Mots (2 Pages)  •  1 074 Vues

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L’intitulé Crée au Palais Royal le 26 décembre 1

A travers ce satire, Moliere releve les tensions, contradictions, et troubles de la societe

est une piece definie par son cadre spacio temporel.

La condition féminine est un thème commun des pièces de Molière. Au XVIIeme siècle, les femmes sont réduites a la tutelle de leur homologue masculin, qui, sur le plan juridique se joue entre la position du père du le mari. En effet, la femme n’est considérée que d’un point de vue de maternité et domesticité. A ce temps, le mari est le protecteur et la femme la protégée dans une atmosphère de condescendance. Le traitement des femmes est basé sur des propos fondamentalement misogynes, encouragés et puis ancrée par l’église. L’École des Femmes utilise le satire pour mettre en exergue la condition féminine au XVII eme siècle et la manipulation hypocrite et exagérée de la religion par la société pour des fins personnels.

La pièce est basée sur un enjeu de mariage. Tandis que ce thème n’est pas souvent employé dans des tragédies, Molière s’aide du personnage d’Agnes pour dévoiler la condition féminine. Agnes est tout d’abord sujet a un enferment physique et moral.

ARNOLPHE.

Dans un petit couvent, loin de toute pratique,

Je la fis élever, selon ma politique,

C’est-a-dire ordonnant quels soins on emploirait,

Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait. (l. 135-138)

Dés sa plus tendre enfance, Agnès est séquestrée dans un couvent et empêchée d’atteindre tout degré d'épanouissement autre que la contribution a celle de son futur mari. Son existence est réduite a la servitude. Cet extrait de L’Acte I, Scène I décrit Arnolphe en une sorte de monarque ou encore, de Dieu. A l’image de Dieu, Arnolphe ‘crée’ la femme, ce que renforce l’idée d’une société andocrate, fondée sur la suprématie masculine.

ARNOLPHE.

Tant, que j’aimerais mieux une laide, bien sotte,

Qu’une femme fort belle, avec beaucoup d’esprit.

Se méfiant de ‘l’esprit’ de la femme il isole Agnes de toute forme de cultivation.

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