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L'Apartheid

Étude de cas : L'Apartheid. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2013  •  Étude de cas  •  2 960 Mots (12 Pages)  •  1 704 Vues

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En bref, histoire de l’apartheid en Afrique du Sud

Les Arts Visuels sous l’apartheid : quatre grandes périodes

La Littérature sud-africaine au 20ème siècle : fille de l’apartheid aux multiples voix

Musique sud-africaine et culture noire : entre nécessité dans la lutte et conditions d’expression difficiles

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En bref, histoire de l’apartheid en Afrique du Sud

Donner une détermination à l’apartheid n’est pas chose si aisée : si les définitions communes s’accordent pour parler d’un “régime de discrimination et d’exclusion d’une partie de la population fondé sur son origine religieuse ou ethnique“, la réalité qui s’applique est bien plus obscure, et bien plus dramatique, que ces seuls mots ne le laissent supposer.

Dans un régime d’apartheid, les populations n’ont pas les mêmes droits, et peuvent être séparées les unes des autres. Certains lieux ou emplois peuvent être réservés à une partie seulement de la population ; et tout est ainsi, dans la vie économique et sociale quotidienne, régi et règlementé par des textes.

En Afrique du Sud, l’apartheid à proprement parlé s’est exercé jusqu’en 1991, et fut mis en place législativement par le Parti National en 1948. A partir de cette date, la pratique empirique de ségrégation raciale, ayant cours dans tout le pays depuis les premières années de colonisation, devint une politique institutionnelle :

la division politique, économique et géographique du territoire sud-africain ;

la division de la population sud-africaine en quatre groupes distincts (Blancs, Métis, Bantous, Indiens), la primauté étant accordée à la communauté blanche.

I. L’apartheid sud-africain : fruit d’une incroyable diversité ethnique et culturelle.

L’apartheid en Afrique du Sud est le fait d’un très long processus de construction du nationalisme spécifique “afrikaner”. Les afrikaners, ou boers, sont les descendants des premiers colons installés dans le pays, au 17ème siècle. Profondément calviniste, cette communauté fut fortement marquée par la “doctrine de la prédestination”, croyant en sa propre destinée de “peuple élu” pour diriger les terres sur lesquelles ses ancêtres s’étaient installés. Elle développa également sa propre langue, l’afrikaans.

Par un passé complexe, l’Afrique australe fut de tout temps une plate-forme pluri-ethnique et multi-culturelle :

La colonisation néerlandaise du 17ème siècle fut à l’origine d’un peuplement blanc vivant sur la côte, issu des Pays-Bas, mais venu aussi de France, d’Allemagne et de Scandinavie. L’importation d’esclaves de Madagascar et d’Indonésie donna lieu à un métissage de toutes ces populations, dont on qualifia les descendants de “Coloured”, en oppositions aux Blancs.

Une seconde colonisation au 18ème siècle, britannique cette-fois, entraina un revirement net des rapports de forces en cours, à l’avantage des anglais sur les afrikaners. Le Cap passa sous le contrôle britannique et l’anglais devint la langue officielle en 1822, au grand dam des afrikaners. L’abolition de l’esclavage (1833) entraina bientôt le début du “Grand Trek”, à savoir l’émigration de milliers d’afrikaners des côtes vers l’intérieur des terres.

La seconde moitié du 19ème siècle fut le temps de la découverte de l’or et des diamants sud-africains. Ce phénomène engendra une hausse importante de l’immigration européenne et africaine en direction d’Afrique du Sud, et l’arrivée massive d’ouvriers indiens et chinois, incités à venir travailler dans les mines et pour l’agriculture. Nouveau métissage culturel : les deux-tiers de ces indiens ne repartirent jamais à la fin de leur contrat de travail.

Ce

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