Jeu d'écriture comique et évolution des sentiments dans les œuvres de Pierre Carle de Marivaux Marblaux
Fiche de lecture : Jeu d'écriture comique et évolution des sentiments dans les œuvres de Pierre Carle de Marivaux Marblaux. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Pokemon19 • 15 Octobre 2014 • Fiche de lecture • 346 Mots (2 Pages) • 927 Vues
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux auteur du XVIIIème siècle , utilise le théâtre pour mettre en scène des gens amoureux et faire triompher leurs sentiments au-delà des convenances sociales . C’est le cas dans les Fausses confidences pièces en 3 actes (1737) mais aussi dans le Jeu de l’amour et du hasard .
Dans la scène 13 de l’acte II, Araminte met à l’épreuve son jeune intendant, dont elle sait qu’il l’aime , mais lui à rien révélé sur les conseils de Dubois en lui faisant rédiger une fausse lettre d’amour au comte également épris d’elle . L’écriture de la lettre est donc au cœur de ce dialogue qui multiplie les fausses confidences et déception.
Comment le jeu comique de la lettre révèle les sentiments des personnages ?
Nous étudierons d’abord le jeu comique de la lettre puis l’évolution des sentiments .
En effet dès la première ligne nous observons que Marivaux utilise le registre comique avec l’utilisation de la rêverie « A quoi rêvez-vous ? », les apartés et les didascalies Dorante : « toujours distrait », Araminte « à part pendant qu’il se place » ,les didascalies nous informe aussi de l’espace scénique. Dorante distrait par la rédaction de cette lettre, semble ne plus savoir ce qu’il fait d’après Araminte « Il ne sait ce qu’il fait » cela déclenche chez le lecteur le rire. Le niveau de langue utilisé est le langage soutenu on constate que Araminte à une classe sociales plus élevé que Dorante par l’emploie des verbes a l’impératif « écrivez », « hâtez-vous de venir », « achevez » ainsi la marque du respect de Dorante et la répétition en employant « Madame » en s’adressant à Araminte c’est le comique des mots l’effet produit par les paroles. Dorante faisant comme si il n’écoute pas la jeune femme « comment, Madame ? », « je ne trouve pont de papier » .
Nous constatons que Marivaux n’utilise pas seulement le registre comique mais aussi le registre pathétique l’emploie du champ lexical de la souffrance « ciel ! Je suis perdu », « la ma
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