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Jean-Paul Sartre "Je ne peux pas dire"

Analyse sectorielle : Jean-Paul Sartre "Je ne peux pas dire". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  759 Mots (4 Pages)  •  1 168 Vues

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Jean – Paul Sartre “Je ne peux pas dire”

Jean-Paul Sartre est un écrivain, journaliste, militant français qui a profondement influencé la littérature mondiale du xx siècle par ses idées philosophiques. Il est un des représentants les plus remarquables de l’existentialisme, courant philosophique et littéraire qui postule que l’être humain forme l’essence de sa vie par ses propres actions. L’existentialisme place l’homme au centre de sa réflexion, l’homme est seul pour décider du sens qu’il va donner à son existence qui en effet a un caractère absurde et contingent. Toutes ces idées sont bien illustrées dans « La Nausée », roman écrit sous forme de journal intime dans lequel le protagoniste Antoine Roquentin présente toutes ses réflexions concernant le monde qui l’entoure. L’extrait proposé décrit le moment où le protagoniste, surpris par la Nausée au jardin publique découvre soudain un autre monde des choses, celui de l’existence. Comment arrive-t-il a cette notion d’existence? Nous verrons en premier temps le sentiments et les pensées du narrateur qui est pris par la Nausée et examinerons ensuite le monde d’existence pour arriver a la notion de l’absurdité fondamentale.

En premier lieu le protagoniste réfléchit sur la raison de son état qui est n’est pas défini dans le cadre spaciel : tout ce qui m’est arrivé depuis le mois de janvier. Il définit son état comme la Nausée, introduite dans le texte avec la majuscule ce qui souligne l’importance de cela pour lui. A la fois les négations dans l’opposition des adjecttifs : je me sente ni allegé ni content traduisent le caractère non satisfait du protagoniste. Il souligne que cet état ne passera sitot, dep lus il définit la Nausée comme lui-meme. Cette nausée lui permet de voir un monde tout différent de celui qui est habituel pour tous les hommes. On peut remarquer que pour Roquetin qui est dans un demi-reve les choses commencent à perdre tous les rapports entre elles ce qui est traduit au niveau du texte par la gradation descendente: les mots s’étaient évanouis, la signification des choses, leurs modes d’emploi, les faibles répères. Le protagoniste affirme également que les gens ne voient que la surface des choses, seulement leur apparence. La métaphore filée du théatre : décor, vaudéville met en évidence que les choses ont qch de plus profond, qch decaché : c’est ce monde de l’existence des choses.

Pour avancer il est à souligner que le protagoniste met à nue l’existence en descendant jusqu’au niveau le plus bas de la matière. Il présentent les choses sous un aspect très répoussant et Les épithètes méthaphoriques : des masses monstrueuses et molles ainsi que le champ lexical de difforme (molles, monstrueuses, obscene, putride, moisissure) illustrent bien ce fait. Pendant la mise à nue de l’existence celle-ci change son état statique et on remarque qu’elle devient dynamique. Le protagoniste ne diffère plus le regard des choses regardées. Citons par exemple: le marronnier se pressait contre mes yeux, le petit bruit d’eau de la fontaine se coulait dans mes oreilles. Donc le protagoniste est pénétré de cette existence ce qui mène à ce que le narrateur se met au meme rang que les choses souligné par le pronom personel Nous : Nous étions un tas d’existants genés, embarrassés de nous-meme.L’emploi

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