Je suis un poème contre l'esclavage

I - Un poème contre l'esclavagisme

A) L'image de l'homme noir au centre du poème

-répétition de "noir" et de "négritude"

-clichés des Blancs esclavagistes et du "bon" nègre renforcent la stratégie argumentative

-le mauvais traitement des esclaves est dénoncé

B) La description du négrier (le navire et l'homme)

-effet de réel : vocabulaire de perception visuelle/auditive

-la métaphore filée donne au négrier une capacité anatomique : les esclaves qu'il renferme habitent "son ventre"

-les esclaves sont comparés au ténia (ver) qui rongent l'estomac

C) L'appât du gain dénoncé

-les négriers rusent pour éviter les contrôlent (l'esclave est officiellement interdit mais s'est prolongée officieusement)

-l'association métonymique entre le "ventre" du bateau (la cale) et le gain du négrier

-la cruauté du capitaine montre qu'il ne se préoccupe pas de la santé des esclaves, seul la vente l'intéresse

II - Un texte libéré des contraintes de la poésie classique

A) Le ver libre : une liberté symbolique des esclaves

- l'absence de ponctuation = il n'y a rien pour arrêter l'esclave, il est libre

-le "hurrah" représente l'enthousiasme de Césaire et le symbole de l'homme debout

-les signes peuvent devenir dessin, ainsi, les "!" représentent des nègres debout

B) L'association libre des mots

-l’étymologie d'esclave signifie "être enchaîné"

-l’étymologie de syntaxe signifie "chaîne de mot"

-les cassures des lignes de texte "debout et libre" représentent symboliquement des chaînes d'esclave brisées

C) L'expression de l'espoir

-l'horizon s'étend grâce aux verbes de mouvements "se défait, recule, s'élargit" et laisse entrevoir un avenir meilleur

-"être debout" est une métaphore signifiant "être digne"

-la longue anaphore montre donc que les esclaves retrouvent leur dignité d'être humain

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