Jacottet - à La Lumière D'hiver
Dissertation : Jacottet - à La Lumière D'hiver. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Mai 2012 • 697 Mots (3 Pages) • 1 243 Vues
Loisirs et Sports / "je ne parle pas de moi, je parle seulement de ce que je devine et qui est commun à tous" cette affirmation vous semble-t-elle justifiée dans la lecture des recueils au programme?
"je ne parle pas de moi, je parle seulement de ce que je devine et qui est commun à tous" cette affirmation vous semble-t-elle justifiée dans la lecture des recueils au programme?
Mémoire: "je ne parle pas de moi, je parle seulement de ce que je devine et qui est commun à tous" cette affirmation vous semble-t-elle justifiée dans la lecture des recueils au programme?
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Soumis par: Bruce 28 mars 2012
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Mots: 2042 | Pages: 9
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nc dans un état de faiblesse, « il n'entend presque plus » marque également un état de faiblesse, jusqu'à la mort elle-même : « plus aucun souffle », « déjà ce n'est plus lui ». Mais il ne le fait pas qu'à cette occasion, par exemple Jaccottet s'adresse à ses pairs, de la même tranche d'âge que lui pour partager ses impressions : « oh, mes amis d'un temps, […] notre espérance est abrégée, […] nous commençons à ressembler à nos pères. » Dans ces vers il partage avec les autres jeunes vieillards le fait qu'il déplore se rendre compte qu'il devient vieux et qu'il s'approche de la mort. Également « nous nous sommes surpris marchant la tête retournée vers le passé, prêts à nous couronner de souvenirs » est également commun à tous, les souvenirs étant le propre des anciens, gardiens de la mémoire, les souvenirs deviennent leur source d'amusement, les vieillards ne cessant de ressasser le passé : « un homme qui vieillit est un homme plein d'images ». Jaccottet questionne de même ses pairs : « n'y a-t-il pas d'autre chemin que dépérir dans la sagesse radoteuse ? », et ne répond pas à la question, il pose donc la question à tous et tous nous devons chercher une réponse, Jaccottet ne répond pas dans les vers suivants à cette question, nous pouvons remarquer qu'il ne tente pas de nous imposer sa vision des choses, il permet au lecteur de réfléchir, à la façon de Voltaire qui voulait que le lecteur fasse lui-même la moitié de la réflexion.
On peut remarquer que Jaccottet a une certaine tendance dans ces recueils à se mettre en retrait, à s'éloigner du « je » lyrique pour se tourner plutôt vers le « on » général ou vers la première personne du pluriel, ce qui peut signifier que son affirmation sujet de ce devoir est vraie, puisque le « nous » et le « on » général permettent à Jaccottet de s'exprimer en parlant de tous et pour tous et non en parlant seulement de lui-même. Il ne cherche pas à se mettre en valeur, il ne veut
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