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J'ai Tant rêvé De Toi. - corps et bien

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Par   •  13 Avril 2014  •  1 199 Mots (5 Pages)  •  1 426 Vues

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J'ai tant rêvé de toi

→ Verset , Corps et biens ( 1930 ) → Section « A la mystérieuse »

Desnos →Surréaliste (1900-1949)

→ 7 versets dans ce poéme dont la matiére se répartit autour du verset 5 , plus court «  Ô balance sentimentales » 4 versets avnt et 2 apres .

→ Topos de la poésie lyrique amoureuse : l'amant ou rêve de sa belle.

→ Le rêve et un temps ou alternativement s'aiguise et s'apaise le désir , dns la perspective de la rencontre réelle avec la personne aimée.

Or ici On va voir que le poéte semble hésiter , balancer entre rêve et realité donc il finit par ochestrerla dissolution de la femme réelle et fait prévaloir le rêve et le fantasme sur la réalité car selon le surréalisme , la posée est la porté du monde , du rêve.

I-Le poème met en scène une oscillation entre « moi » et « toi » , entre rêve et réalité .

→ polarité entre « Je » amoureux et le « toi » de la femme aimée

Les 2 pronomes personnels sont massivement présents dns le poéme avec cette tension entre les deux pronomes personnels qui s'approfondit en une confrontation entre rêve et réalité.

→ L'hésitat°qui traverse tout le poéme est encore marquée par diff procédés.

La forme ? « est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant(..) ? » Semble laisser en suspens la réponse au q°

L'emploi du conditionnel → nous installe dns le registre de l'hypothése + que dans la certitude « mes bras (…)  ne se pliraient pas » , «  Je deviendrais » «  je pourrais ».

De même l'emploi de « peut être » « sans doutes » , « l n'est plus temps sans doutes » « il ne me reste plus peut être(...) »→ P-t ,lui même,nuancé et modalisé , presque même annulé par l'inscise « et  pourtant » comme en une hésitat° qui n'en finit pas d'osciller.

→traduit l'hésitat° qui saisit le poéte rêvant de la femme qu'il aime.

→ « Et pourtant » montre que « la balance sentimentales du poéme est en train de se déséquilibrer .

II-Le poème orchestre la dissolut° de la femme réelle et fait prévaloir le rêve. » 

«  J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité » 1er vers a valeur de paradoxe ; le rêve amoureux est censé viser une realisat°.

→Le rêve se doit d'être au service du réel.Or ici , le travail du rêve vient s'opposer au réel , au point que le sens du désir s'inverse.

Les termes de la quest° du verset 2 'est-il encore temps » sont repris au verset6 sous la forme de la négat°

« il n'est plus tant sans doute que je m'éveille »et le poeme semble affirmer que le point de non-retour est désormais probablement atteint:le rêve l'aurait emporté sur le réel.

Pour nommer l'aimée lepoème utilise le pronom de la 2éme personne et ses équivalents (« tu, toi, ton »)mais des déictiques ce partagent entre des expressions qui ségnifient la réalité ( « ton corps, ton front ») et d'autre qui, au contraire tirent la femme du coté du fantasme (« ton ombre, ton fanôme »)

Plus surprenant , le poème utilisé aussi métonymies et périphrase « ce corps vivant » «  cette bouche » ces expressions tendent à tenir à distance la personne réelle et à la dissoudre dns une notion impersonelle. Dns le même sens , les expressions centrées sur le pronom 1ér personne «  ce qui me hante » définissentla femme, ainsi peu à peu la femme réelle se dissout dns le fantasme du rêveur.

→ Tt se passe comme si le rêve prenait la place de la réalité, on note aussi plusieurs expressions qui sont des paradoxes voire des oxymores « étreignant ton ombre » « apparence réelle ».

→ Cet investissement du poéte dns le rêve ne fait pas que dissoudre la femme aimée mais elle entraine le poéte lui même dans

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