Ionesco, Rhinocéros

Suite à la seconde guerre mondiale, le fascisme connaît une montée fulgurante en Europe. Cette façon de penser affirmant que tous les êtres humains ne sont pas égaux à fait en sorte que bon nombre de personnalités se réunissent dans le but de la contrer. Elle a également permis aux gens de prendre conscience de l'absurdité humaine, ce qui amené un nouveau genre littéraire, l'absurde. Un genre que les écrivains se sont empressés d'exploiter. Parmi eux se trouvait Eugène Ionesco qui par le moyen de sa pièce de théâtre Rhinocéros dénonce le dangereux phénomène de massification suite à l'invasion de son pays par l'Allemagne Nazie. Cette pièce est d'ailleurs une pièce dans laquelle la panique d'une ville peut être perçu lorsque ses habitants se transforment en rhinocéros les uns après les autres. Ionesco fait donc en sorte de dénoncer le côté horrible de cette massification à travers ses personnages ainsi que la mise en scène de son oeuvre.

Tout d'abord, nous pouvons constater que l'auteur démontre le phénomène de massification à l'aide de ses personnages, en l'occurrence Bérenger ainsi que Jean. Ceux-ci peuvent être perçus comme ayant pour but de faire voir par leurs caractéristiques les facettes de ce dit phénomène. Bérenger semblait être quelqu'un de peu complexe et naïf. De plus, il n'était pas bien vêtu, il était mal coiffé et avait un problème d'alcool. Il représentait parfaitement l'homme commun de l'époque dans laquelle vivait Ionesco. Par ailleurs, dès le début, nous sommes capable de constater qu'il ne se sent pas à l'aise par rapport à la société dans laquelle il évolue. En effet, à la page 14, il est inscrit : 《 Écoutez, Jean. Je n'ai guère de distractions, on s'ennuie dans cette ville, je ne suis pas fait pour le travail que j'ai…》 Grâce à cette énumération faitr par Bérenger lui-même, nous sommes en mesure de constater de façon flagrante que la vie qu'il mène ne le satisfait pas, ce n'est pas ce qu'il veut et il ne s'y sent pas à l'aise. Il ne le sera d'ailleurs jamais puisque alors que tous les habitants se sont transformés en rhinocéros, il est le dernier à ne pas l'avoir été. De ce fait, nous pouvons donc voir qu'il refusait de suivre l'opinion populaire et décide de rester authentique à lui-même et à ses principes. Bérenger semble être la représentation même de l'homme qui est insatisfait, et même mal à l'aise par rapport à la société qui l'entoure et qui ne suit pas les tendance de cette massification. Cependant, Jean pour sa part est tout à fait l'opposé. En effet celui-ci est bien habillé, bien soigné, fait preuve de minutie, et est également quelque peu prétentieux. Il représente en soi l'homme ambitieux qui s'adapte aux différentes situations qui se présentent devant lui. Par ailleurs, à la page 115, il est inscrit : 《 Ce garçon si humain, grand défenseur de l'humanisme! Qui l'eût cru! 》 Grâce à cet extrait agrémenté de signe de ponctuation, nous sommes capables de constater que lorsqu'il est devenu un rhinocéros, Jean à su faire en sorte de modifier sa façon de penser afin de pouvoir s'adapter sans problème à ce nouvel environnement qui s'offrait à lui. Donc, nous sommes capables

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