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Idée d'analyse: A une passante - Charles Baudelaire.

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Par   •  15 Mai 2013  •  926 Mots (4 Pages)  •  1 234 Vues

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1) La ville est la surprise de l’amour : pourquoi cette rencontre ne peut-elle avoir lieu qu’en vile ?

Dans ce poème, on perçoit les animation et bruits de la rue : les bruits agressifs de la ville (« hurlait »). Le poète, représenté par le pronom tonique « moi » est entouré par ces bruits, comme le traduit la construction syntaxique du vers.

- La rue est une synecdoque de la ville et, surtout, de la multitude.

- On dénote une personnification de la rue, dont l'agressivité est incarnée par le verbe « hurlait » et l'adjectif « assourdissante »).

Un cadre urbain qui n'a rien d'enchanteur. Un cadre moderne. Un espace dans lequel le poète se sent étouffé, enfermé.

2) Les étapes de la révélation : le mouvement du texte. Montrer comment la forme même du sonnet s’adapte au mouvement dramatique.

- Le sonnet est construit en deux moments: celui de l’évocation de la rencontre puis regard rétrospectif du poète. Ces deux passages, ces deux temps, respectent parfaitement la construction classique du sonnet, qui dissocie, sépare les quatrains et les tercets: on a une présentation de l'apparition et des réactions du poète (quatrains) et le bilan de la rencontre: son pouvoir et son échec (tercets).

- L'hémistiche qui introduit le premier tercet « Un éclair... puis la nuit! » est un résumé métaphorique de la rencontre. L’antithèse l’« éclair » retrace le bonheur entraperçu grâce à la passante et insinue le coup de foudre du poète : la « nuit » incarne le désespoir d'une vie sans amour, ressenti au moment où la femme repart, cette femme inaccessible. Les points de suspension représentent le moment où la rencontre aurait pu se faire, où l'amour aurait pu naître. L'exclamation accentue le désespoir du poète condamné à retrouver la nuit sombre et tout ce qu'elle symbolise.

- Les tercets sont des discours lyriques empreint de regrets, que Baudelaire adresse à la femme qui ne peut l'entendre puisqu'elle n’est que passée.

• Le bonheur impossible :

- La rencontre avec la passante est marquée par l'impossibilité. Le désespoir du poète s'exprime à travers la gradation : « Ailleurs ... peut-être ! », la ponctuation expressive, le soulignement de l'adverbe de temps « jamais », qui montre que le poète a conscience que le rêve de retrouver cette femme est une illusion.

- La séparation du couple est suggérée par plusieurs moyens:

- le chiasme du vers 13, avec un parallélisme de construction, mime dans la syntaxe leur séparation

- le parallélisme de construction indique l'ignorance et l'éloignement réciproques des deux « amants »

- l'opposition fondamentale des deux protagonistes, marquée par la répétition des pronoms

- la différence de sens des verbes « tu fuis » incarne le départ brusque et volontaire ; « je vais » représente l’errance malheureuse.

3) Quelles sont les

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