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Humanisme, corpus de texte

Analyse sectorielle : Humanisme, corpus de texte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 408 Mots (6 Pages)  •  711 Vues

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Corpus

Le seizième siècle fut destiné à l'Humanisme, en effet, ce mouvement culturel et artistique Européen de la Renaissance se caractérise par la foi en l'homme, par intérêt pour toutes les formes de la connaissance ainsi que par la redécouverte de la littérature Antique. Inspirant de nombreux auteurs, l'humanisme, est omniprésents dans les deux textes ainsi que les deux tableaux de notre corpus. Nos deux textes furent publiés en 1580, l'un est de Jean de Léry et est intitulé « Histoire d'un voyage fait en terre de Brésil », (texte 1) il s'agit du récit d'un voyage qui raconte une rencontre et une discussion avec un vieil Indien sur le comportement des Européens, ce qui rend ainsi ce texte didactique. Le second texte fut écrit par Michel de Montaigne, « Les essais »,( texte 2) qui est un extrait du livre « Des Cannibales », relève du registre satirique dans lequel il attaque la thèse. Enfin les deux tableaux sont « Equarrissage de la victime » (tableau 1), qui est une scène anthropophagie rituelle des Tupinamba de André Thevet, et « Le massacre des protestants pendant la Saint Barthélémy » (tableau 2), de François Dubois. En quoi, ces textes et documents mettent-ils en évidence l'esprit de curiosité chez l'humaniste en même temps que son esprit critique ? D'abord nous évoquerons la manière dont est montrée la curiosité de l'humaniste qui s'inverse à l'autre coutume. Ensuite une partie englobera ce qui permet aux humanistes de se servir des coutumes à des fins critique.

Le seizième siècle fut un siècle de découverte, en effet, beaucoup de faits sont remis en questions, ici la curiosité des auteurs envers les coutumes qui sont leurs sont imposées portent sur la nudité et le cannibalisme.

Premièrement, Jean de Lévry expose dans son texte, la nudité omniprésente au Brésil, il met en évidence le fait que les femmes sont entièrement nues et s'interroge à ce sujet en développant un témoignage, qu'il n'invente pas, construit en débat. D'ailleurs la caractéristique de la nudité est retrouvée dans le tableau 1. Ainsi son développement est formée en trois parties : l'exposition des faits de manière subjective que l'on remarque par l'emploi du pronom « je », ensuite l'auteur se raisonne, utilise des connecteurs pour articuler les différentes parties avec « cependant.. », et enfin il admet « mais... ». Le texte 1 est relié au tableau 1, ils expriment tous deux les coutumes que Jean de Lévry a pu percevoir lors que son voyage, l'abondance de détails est réellement la preuve que l'auteur n'imagine pas cette scène d'anthropophagie des sauvages. L'auteur qui s’intéresse aux différentes manières de vivre dans le monde, exprime comme Montaigne une soif de savoir.

Ensuite, Montaigne évoque le cannibalisme, et s'interroge sur la culture. Nous avons vu, l’intérêt et la confiance que les humanistes accordent à la culture, le moyen qui permet la promotion de l’homme. C’est dans cette perspective que Montaigne aborde le thème de l’Autre, considéré sous l’angle d’une question :les « cannibales » sont-ils moins hommes parce qu’ils ne partagent pas la culture européenne ? Ce thème est majeur dans le texte, il renvoie aux « opinions et usages » d‘un pays, c’est-à-dire à ses mœurs et à ses croyances. Nous ne jugeons pas selon un absolu, mais selon un modèle relatif qui restreint notre champ de

vision à nos seuls usages. Ce thème est confronté à un autre thème, celui de la nature, terme dont on observe de nombreuses récurrences dans le texte. C’est pourquoi Montaigne utilise la redéfinition du terme «sauvage», figure qui consiste à remettre en cause une définition adoptée par la thèse adverse pour une jugée meilleure. L’auteur, en excellent latiniste, joue ici habilement sur le champ sémantique de ce mot : sauvage vient du latin silvaticus, «fait pour la forêt», «à l’état de nature». De même, l’adjectif barbare donne lieu à une confrontation de cultures, par une nouvelle redéfinition usant elle aussi du champ sémantique du mot. Le thème culturel est donc considéré dans une concurrence avec celui de la nature : cette confrontation le rend problématique, au sens où il n’est plus un

point de repère fixe, mais un élément qui suscite le questionnement. L'utilisation du nom « religion » permet

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