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Gérard Bossette / le Libraire

Dissertation : Gérard Bossette / le Libraire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 189 Mots (5 Pages)  •  531 Vues

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C’est dans les années 1950, vers la fin de la période de la grande noirceur, que s’installera la révolution tranquille au Québec. Un ministère de l’éducation s’est apparu à la suite de cette révolution. L’auteur Gérard Bossette écrit un livre intitulé le Libraire, représentant la période de transition entre la grande noirceur et la révolution tranquille à travers les personnages. Le personnage principal du livre, Hervé Jodoin, incarne le picaro par excellence de cet œuvre. En effet, Monsieur Jodoin représente souvent un être désabusé de l’existence, bien que parfois non.

Hervé Jodoin est un être désabusé de l’existence puisqu’il ne supporte pas les gens. Il reste indifférent face à plusieurs situations. D’abord, Hervé Jodoin a beaucoup de mal à tolérer les questions des clients : « Mais ceux que je peux difficilement supporter, ce sont les crampons qui s’imaginent que je suis là pour leur donner des renseignements, des consultations littéraires ». p.29. Ici, il avoue avoir du mal à supporter les clients de la bibliothèque. Il les associe à des crampons. Ce mot signifie au sens familier une personne collante et ennuyeuse. Hervé trouve ces clients trop collants qui ne veulent pas le lâcher. Son travail en tant que tel est aussi de répondre à leur question, mais il agit comme si que non. Aussi, Hervé Jodoin n’apprécie pas vraiment les habitants de la banlieue Saint-Joachin : « Les joachinois sont des gaillards aux poumons solides. On jurerait qu’ils s’adressent à des sourds. » p.26. Dans cet extrait de texte, Monsieur Jodoin compare les habitants de Saint-Joachin à des gaillards aux poumons solides. Le mot « gaillards » signifie au sens familier une personne maligne et peu scrupuleuse. Cette comparaison montre avec évidence la haine qu’il éprouve envers cette communauté. Dans la deuxième phrase de cet extrait, il utilise le mot « jurerait » mettant l’emphase sur la colère qu’il éprouve auprès des Joachinois. Ce dernier les associe à des gens qui entendent mal. En effet, il les ridiculise dans son propre journal en disant « qu’ils s’adressent à des sourds », alors qu’ils parlent à des gens normaux.

Hervé Jodoin n'est pas toujours désabusé de l’existence parce qu’il donne de l'importance à plusieurs moments de sa vie. Premièrement, monsieur Jodoin apprécié la place où il vit « La chambre est confortable; le sommier moelleux; le chauffage suffisant (78 à 80o F) » p.50. Dans ce passage Hervé était capable d'apprécier les choses dont il possédait. Il est également reconnaissant pour les détails de son appartement. Les numérations des adjectifs « confortable », « moelleux » et « suffisant » sont des signes de cette reconnaissance. De plus, Hervé à les émotions au regard de monsieur Chicoine : « Alors, au lieu de me fâcher, de rétorquer acerbement, j’éprouvai tout à coup de la sympathie, presque de la compassion pour Léon Chicoine » p.43-44. Dans cet extrait, monsieur Jodoin prend conscience du côté déplaisant de sa personnalité « au lieu de me fâcher, de rétorquer acerbement », et il décide de faire le contraire de ce qu'il faisait d'habitude.  Il ne ressent pas uniquement de la fraternité et de l’affection pour son voisin, mais il était capable de reconnaître le côté sombre, ceci est un don aussi. Cela montre qu'il était capable de mettre ces émotions déplaisantes de côté et d’agir autrement, de la bonne manière avec la personne. Cela montre qu'il n'est pas tout le temps désabusé de l'existence.

Quoique monsieur Jodoin soit capable d'avoir des petits moments plaisants dans sa vie, il poursuit son mécontentement de l'existence durant le restant de moments de celle-ci. En premier lieu, il est vrai de dire que monsieur Hervé Jodoin mais pas toujours déçu de l'existence parce qu'il est capable de ressentir de l'empathie pour les étrangers. Par exemple quand il était avec monsieur Chicoine, il a expérimenté les émotions de l'empathie et de la pitié envers lui. Pourtant, on remarque après dans son journal, un extrait de regret par rapport à ce contexte : « D’autant plus que j’étais honteux de ma tirade ; honteux d’avoir perdu pied ainsi » p.45. Il confirme dans cette phrase qu'il ressent de la honte parce qu'il était désorienté. L'auteur utilise le mot « honteux » deux fois dans cet extrait pour amplifier ce que monsieur Hervé ressent comme regret. Ceci prouve qu'il revient souvent à sa vraie personnalité. Également, son côté sombre réapparaît même si monsieur Jodoin est capable d'apprécier ce qu'il possède dans certains moments. En effet, dans le paragraphe précédent, il éprouve une certaine gratitude de certains éléments qui possède dans son appartement. Cependant, après cette affirmation son côté sombre revient en exprimant sa déception face à d'autres matériels : : « La peinture vieux rose des murs s’écaille par endroits et le lambrissage verdâtre du plafond représente des lézardes inquiétantes » p.50-51. Dans cet extrait, il décrit les petits défauts qu'il voit dans ce lieu. En somme ce monsieur ne peut pas apprécier quelque chose sans porter une critique dessus. Il reste un être qui est déçu de la vie puisqu'il sort les imperfections des objets sans apprécier leur aspect final.

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