Guy de Maupassant

Charles-Antoine BOLDUC

Dissertation explicative

sur le thème de l’insatisfaction sujet 1

Présenté à

Mme Annick Leblanc

Littérature et imaginaire

Gr. 00002

Cégep de Thetford

Le 5 mars 2021

Sujet 1

Paragraphe 1

En premier lieu, Guy de Maupassant dans sa nouvelle La Parure montre comment Mathilde Loisel n’est pas satisfaite et qu’elle veut être supérieur à sa classe sociale. En effet, elle est triste de ne pas disposer des choses qu’elle souhaite avoir, mais aussi ne se contente pas de ce qu’elle a déjà. Ainsi, lors d’un diner comme les autres avec la même nappe de trois jours, elle commença à rêver. À rêver des choses qu’elle souhaitait avoir devant elle :

Quand elle s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté: «Ah! le bon pot-au-feu! je ne sais rien de meilleur que cela, elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.^[1]

Le moment que passe Madame Loisel avec elle-même est très intéressant. On y voit une femme qui imagine son bonheur par l’acquis de biens. Sa manière de pensé est un peu dégradante si l’on pense au marie qui lui, fait tout en son pouvoir pour donner à sa femme ses plus grands désire. Également, Monsieur Loisel essaie tant bien que mal de satisfaire sa bien-aimée. Il réussit à avoir une invitation à une soirée à l’hôtel du ministère :

« Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant:
- Que veux-tu que je fasse de cela?
- Mais, ma chérie, je pensais que tu serais contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde officiel.
Elle le regardait d'un œil irrité, et elle déclara avec impatience:

- Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller là?
Il n'y avait pas songé; il balbutia:
- Mais la robe avec laquelle tu vas au théâtre. Elle me semble très bien, à moi...
Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche. »^[2]

Cette discussion montre le sentiment principal de la dame. L’insatisfaction de ne pas être d’abord ravi de l’invitation, mais aussi de ne pas se contenter de ce qu’elle a déjà. Elle n’est pas contente et satisfaite d’avoir la chance d’aller à cette soirée et en plus d’avoir déjà une robe. Elle pense probablement que les gens vont la juger dans son accoutrement. L’énumération « Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes.^[3] » montre le non-contentement des biens que dispose la jeune femme en sa possession. En résumé, Madame Loisel montre par ses paroles et ses agissements comment elle n’est point heureuse de ce qu’elle a dans la vie et qu’elle croit mériter nettement mieux.

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