Guerre du liban

Expression écrite

8 janvier 2018

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Introduction:

        '’L’historien est un artisan de la mémoire’’ Cette citation de l’historien français Jacques le Goff illustre le rôle de l’historien. En effet l’historien a pour but , par des recherches et témoignages de savoir ce qui est advenu, tout en faisant preuve d’une grande rigueur. La fiction quant à elle est un histoire fondée sur des faits imaginaires ou réels. La fiction est présente dans de nombreux domaines, la littérature, le cinéma, le théâtre. La fiction est aussi l’occasion de raconter la même chose que l’Histoire mais de manière différente.

Notre étude portera sur trois œuvres, l’œuvre cinématographique d’Ari Folman, Valse avec Bachir (2008), l’œuvre littéraire de Sorj Chalandon, Le quatrième mur et La pièce de théâtre de Wadji Mouawad Incendies ayant comme thème commun la Guerre du Liban. L’ensemble de ces documents ont été réalisés et écrits par des personnes ayant été témoins directs d’événements historiques. Chaque auteur a une implication plus ou moins importante dans la guerre du Liban.  

L’auteur Wadji Mouawad a vu un bus incendié au Liban du haut de son immeuble lorsqu’il été enfant. Sorj Chalandon a, quant à lui, couvert les événements en tant que reporter. Ce fut l’un des premiers journalistes à entrer, au lendemain des massacres, dans les camps palestiniens.  Et enfin Ari Folman est un personnage de Valse avec Bachir. C’’est un soldat israélien ayant participé au massacre de Sabra et Chatila  au Liban.

L’ensemble de ces auteurs et réalisateurs ont fait le choix de passer par la fiction pour parler de leur histoire tragique.

La guerre du Liban ou guerre civile libanaise a éclaté en 1975 et a causé la mort de plus de 150 000 civiles. En 1990, le général Aoun annonce la fin de la guerre. Le pays est dévasté sur tous les plans : économiquement, humainement et politiquement.

 A travers l’étude de ces trois œuvres, nous verrons en quoi les œuvres, bien que subjectives, peuvent raconter l’histoire. Afin d’y parvenir, nous traiterons dans une première partie le fait que l’Histoire s’écrit d’abord parce qu’il y a un regard de poser sur un événement.  Puis dans un second temps nous envisagerons ce que permet la fiction et pourquoi. Enfin dans une troisième et dernière partie nous parlerons des limites de cette démarche.

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