La génération de mai 68 s’est transformée en seniors et est passée de l’âge de la jeunesse à celui de grands-parents : comment ce statut est-il vécu ?
Documents Gratuits : La génération de mai 68 s’est transformée en seniors et est passée de l’âge de la jeunesse à celui de grands-parents : comment ce statut est-il vécu ?. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Mars 2012 • 547 Mots (3 Pages) • 1 595 Vues
La génération de mai 68 s’est transformée en seniors et est passée de l’âge
de la jeunesse à celui de grands-parents : comment ce statut est-il vécu ?
Trois documents récents exposent le rapport entre les grands-parents et
leurs petits-enfants : il s’agit d’un article de presse du quotidien Libération
écrit par Marie-Joëlle Gros et Catherine Mallaval en 2009 au titre révélateur
: « Tous les seniors ne sont pas des grands-parents gâteaux », de la
présentation du sujet de Pascal Pistacio « Le rôle des grands-parents »
diffusé dans l’émission « Les Maternelles » sur France 5 en 2005 et d’une
photographie présentant une grand-mère et sa petite-fille. Notre corpus
se compose également d’un poème de Victor Hugo consacré à ses deux
petits-enfants dans le recueil L’art d’être grand-père et intitulé « Georges
et Jeanne » (publié en 1877). Le problème que posent nos documents est
à mettre en rapport avec l’évolution de la société : les grands-parents ontils
eux aussi changé ? Pour répondre à cette question, nous analyserons
la nouveauté de leur statut puis nous nous demanderons si cette dernière
affecte les liens avec leurs petits-enfants.
Le statut des grands-parents s’est modifié comme le met en valeur notre
corpus dont les trois textes évoquent les grands-parents d’autrefois, explicitement
comme Victor Hugo en grand-père admiratif de ses petits-enfants :
il contemple Georges et Jeanne pendant leur sommeil, s’empresse de les
rejoindre quand ils l’appellent. Le poète s’attendrit et s’imagine leurs rêves
pleins de jeux et de gâteaux. Cette image du grand-père rejoint celle que
brossent les journalistes de Libération et de l’émission « Les Maternelles » :
ils sont dix millions à se comporter comme des grands-parents traditionnels,
c’est-à-dire être fiers de leurs petits-enfants qu’ils gardent pendant
les vacances ou ponctuellement, à aimer les fêtes familiales et à se faire
appeler « papy » et « mamie ». Même si le vocable « aïeuls » qui les désignaient
autrefois n'a plus cours, et appartient à une époque où grandsparents
étaient souvent décédés à la naissance des petits-enfants, ou bien
vivaient au sein de la famille, ces grands-parents « traditionnels actuels »
correspondent à l’image véhiculée par
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