Golden Joe

Éric-Emmanuel Schmitt est un homme reconnu pour ses talents d’écrivain de même que pour ses talents de dramaturge. Cet enseignant de philosophie prône l’ouverture sur des domaines tels que la culture, la religion, l’identité et les différents systèmes de pensées. Justement, le dramaturge a décidé d’utiliser le théâtre afin partager le système de pensé de ses personnages comme il l’a fait dans sa fameuse pièce de théâtre Golden Joe. Les personnages de cette pièce sont en fait des individus qui croient tellement au matérialisme, qu’il se comporte de façon à nier les valeurs humaines. La vision du matérialisme pour les individus analysés se traduit par l’importance qu’ils accordent à l’argent et l’absence de valeurs humaines se perçoit dans la manière dont Meg croit devoir éduquer Joe.

Premièrement, dans la pièce de théâtre Golden Joe, les personnages accordent extrêmement d’importance à l’argent et cela témoigne qu’ils adhèrent avec forte conviction au matérialisme. L’affirmation suivante de Meg atteste la thèse précédemment énoncée : Dollars, yens, roupies, crois-en ta mère, l’argent est le seul remède objectif contre la condition humaine.   (p.64, lignes 15 à 17) Cet extrait contient une métaphore établissant un rapprochement entre le concept d’argent et le concept de remède. Ce rapprochement permet de voir comment Meg idolâtre l’argent et qu’elle croit que l’argent peut tout régler dans la vie d’un humain. Puisque l’argent représente quelque chose de tangible, cela représente évidemment le matérialisme, système de pensé que Meg adopte clairement. De plus, cet autre extrait nous témoigne que pour Meg, le matérialisme est un mode de vie : Tu as été bien élevé, mon fils, dans la religion de l’argent, la seule qui borne l’angoisse et endigue les souffrances. (p.64 lignes 1 à 3) L’hyperbole dans l’extrait précédent selon laquelle l’argent serait l’unique réponse aux majeurs problèmes dans la vie d’une personne prouve que Meg ne jure que par l’argent. En effet cette figure de style est clairement synonyme d’une exagération afin de ne pas laisser de doute quant à la vision qu’elle a sur la vie et l’argent. Bref, Meg, un des personnages de la pièce de théâtre est bel et bien matérialiste.

Deuxièmement, dans Golden Joe, Meg explique à Joe comment ils se doivent d’éviter les valeurs humaines pour bien progresser. En effet, la mère de Golden Joe, image bien sa vision dans ses paroles comme dans l’extrait suivant : Je t’ai fait pousser droit, pas de doutes, pas de sentiments, ni rires, ni larmes, aucun état d’âme, rien de cette gangrène qui bouffe l’esprit et saigne le cœur… (p.63, lignes 2 à 5) La gradation observée dans cette phrase a pour sujet certaines choses dont la majorité des être humain ont ou font tout au long de leur vie. Le fait que Meg emploie une telle figure de style pour par la suite ajouter un commentaire à connotation négative pour parler de tout cela, nous prouve qu’elle n’accorde pas d’importance aux différentes valeurs humaines. De plus, l’accumulation suivante, prouve à quel point dans cette famille, l’être humain doit être imperturbable et ce à tout point : Les mères n’élèvent pas leur fils pour en faire des hommes, mais bien des mâles… Durs, abrupts, sans états d’âme, du muscle brut qui désire et qui veut. (p.63, lignes 22 à 24) L’accumulation permet de bien percevoir comment un homme se doit d’être selon le personnage féminin présent dans cet extrait. Pour résumé, Meg affirme que l’homme doit être inébranlable et qu’il doit seulement s’en tenir à ses convictions. La preuve que les valeurs humaines sont niées par les individus dans la pièce de théâtre.

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