Germinal, Zola

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A        LES GRANDES LIGNES

Le genre:

Germinal est une œuvre romanesque. C’est un roman naturaliste parce que Zola décrit la vie réelle. Il décrit minutieusement le monde de la mine et utilise des termes techniques, par exemple les différentes fonctions des mineurs comme haveur, herscheuse  et porion. Un haveur est quelqu’un qui abatte le charbon. Une herscheuse est quelqu’un qui pousse les berlines qui sont remplis de charbon. Et un porion est le contremaître à la mine.
L'histoire est réaliste parce que je sens ce qui se passe, comme si je le vivais moi-même. Les personnages sont vraisemblables ou vrais. Cela veut dire que les personnages possèdent alors les mêmes caractéristiques fondamentales que des personnes réelles dans la vraie vie. C’est la réalité qui est racontée.
C’est aussi un roman engagé. Un roman engagé veut dire que l’auteur défend une cause. Zola décrit les conditions de vie des mineurs. Mais il écrit aussi sur les bourgeois et une lente germination d’un nouveau monde.
C’est aussi un roman d’apprentissage. Dans un roman d’apprentissage les personnages principaux sont à la découverte du monde. Dans Germinal je vois qu’Étienne apprend un métier, aussi il découvre l’amour. Cela symbolise la prise de conscience de toute une classe sociale.

Les thèmes principaux

Il y a plusieurs thèmes principaux dans cette œuvre. Le monde de la mine et des mineurs, la misère, l’amour, la mort et la nature. Il y a aussi des conflits entre patrons et ouvriers et un conflit interne, entre les mineurs.

Zola écrit sur les dures conditions de travail des mineurs. Surtout chapitre IV décrit très bien ces conditions dures. Par exemple :

« C’était Maheu qui souffrait le plus. En haut la température montait jusqu`à trente-cinq degrés ». Un peu plus loin. « Pas une parole était échangée ». Il fait chaud et on ne peut presque pas parler.

On comprend aussi mieux les conditions quand Zola décrit un jour de paye. C’est très maigre. Les mineurs doivent bosser dur et ils gagnent peu.
Aussi la maison de la famille Maheu a été décrite avec exactitude. C’est une maison en mauvaise condition. Il n’y a que deux pièces, c’est très petit pour le nombre de personnes dans la famille.  Zola décrit leur éveil mais aussi les rituels quand ils retournent de la mine. Ce sont les rituels domestiques. Ils n'ont presque rien à manger. A la page .. il y a de l’espoir : « si l'on avait du pain seulement. » 

Pour tous les mineurs la misère est un point commun. Dans les usines, les ouvriers doivent suivre un règlement très strict. Les journées de travail durent entre 13 et 15 heures, elles sont alors très longues. Seulement le dimanche, ils ont un jour de repos. Les causes principales du début de la grève sont la misère des ouvriers et les mauvaises conditions de vie et de travail. Mais aussi la baisse des salaires joue un rôle je trouve. Au début du roman, les mineurs se taisent, de peur d'être renvoyés. Puis viennent les discussions, le soir, et les « causeries » d'Étienne chez les Maheu. Ses discours devant les mineurs libèrent, enfin, la parole et avec elle s'exprime l'espoir d'un monde plus juste.

Il y a aussi comme thème l’amour. Etienne est amoureux de Catherine mais elle cède pour l’amour de Chaval. L’amour de Chaval est dominé par la brutalité, c’est un obligation pour Catherine. Elle reste avec Chaval mais elle n’a aucun sentiment d’amour. Etienne a tué Chaval sous l’influence de la colère. Après, Catherine devient la maitresse d’Etienne mais elle meurt.

Alors la mort est aussi présente dans ce roman. Les mineurs meurent dans un éboulement ou les poumons usés par le poussière de charbon. Ils meurent de froid, de faim ou même des balles de l’armée.

La nature est un thème pittoresque, elle est souvent citée, par exemple la plaine du Nord, les rafales du vent, les champs, la lune, le ciel sali de fumée. Je pense que la nature est hostile aux hommes : il fait très froid pendant l’hiver. Contrairement, il fait très chaud dans la mine. Il pleut souvent et il y a des tempêtes du ciel. La nature renforce les souffrances des mineurs. Mais heureusement il y a aussi des sentiments qui donnent de l’espérance. Par exemple des parfums et des chants d’oiseaux qui représentent la liberté.  

Le ton du livre

Le ton du livre est réaliste. Zola a documenté très précisément sur le sujet qu’il a choisi. Les écrivains réalistes cherchent à décrire le réel. Ils font preuve d'objectivité, tout en laissant place à l'imagination et à la sensibilité. C’est-à-dire c’est la perception du monde de l'auteur qui influence ses descriptions du réel.

Zola utilise parfois des figures de style. C’est par exemple le cas pour la description du Voreux. Le nom du puits assimile la fosse à un monstre mythologique, le Minotaure.

Aussi dans ce roman, certains éléments sont symboliques, c'est-à-dire qu'ils expriment une idée, un sentiment. Le paysage par exemple, tout plat, « sans un mât » (sans arbres), représente l'immobilité. (Potelet, 1999). Mais ce sont surtout les couleurs que Zola utilise comme symboles. Le noir du charbon représente le deuil et le désespoir. Il y a aussi des contrastes entre les riches et les pauvres. Zola écrit que les riches sont éclatants de lumière et les pauvres pâles et maladifs. Le rouge, bien sûr, symbolise le feu et le sang, c'est-à-dire à la fois la vie et la violence. Zola utilise aussi des comparaisons et métaphores. La mine est devenue un ogre et les mineurs sont des fourmis.

Les protagonistes du livre

Dans ce livre il y a 3 familles de mineurs et 3 familles de bourgeois. Ces familles sont complèment différentes. Les Maheu (la principale famille),  les Levaque (les voisins des Maheu) et les Pierron sont les familles de mineurs. Les Grégoire (la charitable), Les Denuelin (la conciliatrice) et Les Hennebeau (la malsaine) sont les familles de bourgeois. Il y a aussi 2 personnages politiques: Rasseneur et Souvarine.

Etienne Lantier:
C’est le personnage principal. Quand il arrive aux mines il est naïf, timide n’a guère l’expérience des femmes et confond Catherine avec un garçon. Il découvre le travail de la mine, dur et fatiguant, les longues journées sous terre, la poussière de charbon et les salaires de misère. Il se révolte et veut quitter la mine mais rencontre Rasseneur, ancien mineur qui tente d'unir les mécontents. Sa jeunesse explique en partie son idéalisme et sa volonté de changer le monde. Surtout, contrairement aux autres mineurs, il n'est pas né à la mine : elle ne lui apparaît pas comme une fatalité. Il aime convaincre et entraîner ses camarades. Les épreuves, la violence et la mort de Catherine le rendent plus mûr, ce que symbolisent ses cheveux blancs de rescapé, à la fin du roman.

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