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François-Marie Arouet, mieux connu sous son surnom de Voltaire

Commentaire de texte : François-Marie Arouet, mieux connu sous son surnom de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  576 Mots (3 Pages)  •  847 Vues

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François-Marie Arouet, mieux connu sous son surnom de Voltaire, est un écrivain et philosophe français. Il est né le 21 novembre 1694 à Paris, où il est aussi mort le 30 mai 1778. Il a marqué le XVIIIe siècle avec ses œuvres philosophiques et son rôle dans le Siècle des Lumières. Il est surtout connu pour son combat contre le fanatisme religieux et pour la tolérance religieuse et la liberté de pensée. Ses idées philosophiques ont menée à son exile du Royaume de France, ce qui l’ont forcé à aller s’installer dans la capitale de la Prusse, Berlin. À Berlin, il publia un de ses contes philosophiques les plus connus, Micromégas, en 1752. Cet œuvre raconte l’histoire d’un géant de Sirius, nommé Micromégas, qui va découvrir la Terre avec le secrétaire de l'Académie de Saturne après avoir été exile par les fanatiques religieux de sa planète. Ce conte à pour but de souligner une notion philosophique de relativité et d’effectuer une critique de la religion. Nous développerons cette problématique en deux axes. Dans un premier temps, nous verrons une critique de la guerre qui permet cette notion de relativité entre les hommes et Micromégas philosophiquement ; ensuite, nous analyserons le regard sans concession de l’humanité qui permet de réfléchir sur la nature humaine et sur le rôle de la religion.

Nous pouvons constater la critique de la guerre premièrement avec la polémie du texte. La répétition des mots « animal » et « animaux » déshumanise les hommes et montre à quel point ils sont sauvages (attaque contre leur ignorance et brutalité par des termes péjoratifs). De plus, en réponse à la description de la guerre faite par un des philosophes au début du texte, le Sirien dit « Ah, malheureux ! », une interjection qui illustre l’indignation de Micromégas envers la guerre en visant l’adhésion à son idéologie pacifiste. Aussi, l’utilisation d’hyperboles telles que « cent milles fois », « cent mille autres animaux », et « ces millions d’hommes » sert à exagérer la violence de la guerre et à généraliser la folie meurtrière des hommes en interpellant le lecteur par des termes péjoratifs.

Également sous cet axe, l’inutilité de la guerre et démontrée avec une description de « chétifs animaux », un zoomorphisme qui déshumanise les hommes et montre l’inutilité de leurs conflits comparé à leur niveau de développement. Cette inutilité revient dans la métaphore du territoire, le motif du conflit, qui est appelé « tas de boue », une périphrase qui montre son insignifiance et illustre l’inutilité de la guerre. De même avec la phrase « et presque aucun de ces animaux qui s’égorgent mutuellement, n’a jamais vu l’animal pour lequel ils s’égorgent », Voltaire montre que les hommes s’entre-tuent pour une raison qu’ils ne connaissent même pas, ce qui rend leurs conflits complètement arbitraires et ridicules, voire absurdes.

Enfin, le dernier argument de ce premier axe prend la forme de la cruauté de la guerre. L’ironie derrière le phrase « le massacre d’un million d’hommes, et qui ensuite en font remercier Dieu solennellement » montre que la religion est supposée aider l’homme, alors qu’elle est réellement utilisée pour justifier des massacres. Les chefs sont aussi dénoncés pour montrer la cruauté de la guerre avec la phrase « un certain

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