Français: étude du Poème Barbara de Jacques Prévert: comment Jacques Prévert met-il en évidence l’atrocité de la guerre en témoignant de la souffrance d’un couple séparé par la guerre ?

Introduction : Parole est un recueil de poèmes écrit par Jacques Prévert (un écrivain, poète, cinéaste, musicien, dessinateur … du 20eme siècle) dans lequel il aborde plusieurs thème tel que la religion, l’amour, la guerre et beaucoup d’autres. Nous nous intéresserons au poème « Barbara » écrit en 1946 où il est question de la guerre. Nous répondrons à la question suivante en deux axes : comment Jacques Prévert met-il en évidence l’atrocité de la guerre en témoignant de la souffrance d’un couple séparé par la guerre ? Nous commencerons par parler de l’histoire d’un couple puis nous parlerons de l’atrocité de la guerre.

I-L’ histoire d’un couple

un couple en apparence épanoui

Le poète, au début du poème est témoin de la scène où il prend parti pour les amoureux, comme le montre le tutoiement utilise avec insistance au début du poème : « rappelle toi » ligne 1, « tu marchais » ligne 3, « je t’ai croisée » ligne 8, « tu souriais » ligne 10 … L’anaphore « rappelle-toi Barbara » utilisée aux lignes 1, 6, 11, 29 traduit cette complicité même si le rayonnement de l’amour est tellement puissant qu’il transforme la nature à partir de la ligne 31 : l’image de la pluie n’est plus la banale représentation du climat mais l’expression du bonheur amoureux qui inonde de sa force toute la nature . Le bonheur tranquille s’impose avec le ralentissement du rythme aux vers 31, 32, 33, 34, 35 et 36. Nous pouvons donc que c’est une couple épanoui puisque c’est un couple épanoui puisqu’ils sont heureux au début du poème mais en apparence puisque certains éléments vont perturber leur histoire.

Séparé par la guerre.

C'est au vers 35 qu'une note inquiétante y est introduite avec les mots « l'Arsenal », « dépôts d'armes ». Peu à peu le poème va se renverser par la séparation du couple dû à la guerre. Le basculement se fait au vers 37, la guerre fait irruption dans le bonheur amoureux et le ton change. Le poète s'indigne contre la guerre qui détruit l'amour et la condamnation antimilitariste s'exprime avec une violence inouïe dans la langue française puisque le poète n'hésite pas à utiliser un vocabulaire familier « crèvent » vers 53, « pourrir » vers 56. Pour le poète le principal crime de la guerre est de séparer les amants. Enfin à la fin du poème la mort est affirmée plus forte que l'amour, puisque le dernier mot est « rien », et ce dernier illustre la mort et le néant.

Malgré la guerre, l’amour subsiste.

Dans le poème l'amour est heureux, l'auteur utilise à plusieurs reprises le mot « heureux ». Il exprime les sentiments avec le lyrisme « épanouie », « souriante », « tu souriais ». C'est une rencontre réjouissante « jetée dans ses bras ». L'auteur exprime encore les sentiments en disant « je dis tu à tous ceux que j'aime » il est donc heureux de les voir ensemble. L'auteur exprime la volonté de partager leur bonheur en le narrant. L'amour rend Barbara belle « épanouie », « ravie », « ruisselante » et « ton visage heureux ». Barbara est citée comme une apparition lumineuse. Il s'agit en réalité d'une rengaine écrite dans un style familier avec des répétitions et des reprises. Comme dans une chanson, on trouve un refrain et le poète s'adresse à une personne « Rappelle-toi Barbara » et « Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là ». On peut également relever une allitération en « s » faisant office du

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