Les Figures De Style
Dissertation : Les Figures De Style. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar falouba • 13 Janvier 2013 • 651 Mots (3 Pages) • 1 891 Vues
Les figures de style.
Identifier les figures de style aide à mieux commenter un texte à condition de les mettre en relation avec l’analyse du sens.
1 Les figures par analogie.
Elles créent de nouvelles images en reliant entre elles, par des points communs, des réalités différentes.
1• La comparaison : Deux éléments, comparé et comparant, sont mis en relation par un outil explicite. Celui-ci peut être une préposition (comme), une conjonction (de même que, ainsi que…), un verbe (ressembler…), un adjectif (semblable…) : les albatros « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches/ Comme des avirons traîner à côté d’eux » (Baudelaire).
2• La métaphore : C’est une comparaison sans outil explicite. On parle de métaphore filée quand elle se prolonge sur plusieurs vers ou phrases : « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » (Apollinaire).
3• La personnification : Elle consiste à donner à des objets les caractéristiques d’êtres humains : « Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut » (Apollinaire).
4• L’allégorie : Cette figure permet de représenter sous une forme concrète une idée abstraite : « […] l’Angoisse atroce, despotique,/ Sur mon cr ne incliné plante son drapeau noir » (Baudelaire).
2 Les figures par substitution.
Elles permettent de substituer un mot à un autre, selon des rapports plus ou moins proches.
1• La métonymie : Elle rapproche un mot d’un autre mot ayant avec lui un rapport de contiguïté ou un rapport logique : boire un verre, croiser le fer, une fine lame.
2• La synecdoque : C’est une sorte de métonymie qui permet de dire le tout par sa partie : un trois-m ts.
3• La périphrase : Elle consiste à substituer au nom qui désigne une personne, un objet ou une abstraction, une expression complexe : l’oiseau de Jupiter désigne l’aigle.
3 Les figures d’atténuation et d’amplification.
Elles permettent d’atténuer ou d’amplifier le sens.
1• L’euphémisme : C’est une évocation détournée d’un fait pour en atténuer la violence : il est parti au lieu de il est mort.
2• La litote : Elle permet de dire peu pour dire beaucoup : « Va, je ne te hais point » (Corneille, Le Cid).
3• La gradation : C’est une énumération ordonnée suivant un ordre croissant ou décroissant ; le dernier terme est souvent hyperbolique : « C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » (Rostand).
4• L’hyperbole : On emploie des termes exagérés par rapport à la réalité qu’ils désignent : souffrir mille morts.
5• L’anaphore : On répète en début de vers (ou de phrase) un même mot ou groupe syntaxique : « Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue/ Voilà par quels exploits il sut se couronner ;/ Enfin voilà l’époux que tu me veux donner » (Racine).
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