Fiche lecture - "Le moindre mal" de François Begaudeau
Fiche de lecture : Fiche lecture - "Le moindre mal" de François Begaudeau. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Garage des Twittos • 20 Novembre 2015 • Fiche de lecture • 1 055 Mots (5 Pages) • 15 197 Vues
Fiche de lecture : « Le moindre mal »
- Introduction
Titre de l’ouvrage | Le moindre mal |
Nom de l’auteur | François BEGAUDEAU |
Langue d’origine | Français |
Année de parution du livre Numéro d’édition Ville d’édition Editeur Collection | 2014 1ère Edition Paris Edition du Seuil Raconter la vie |
Nombre de pages | 80 pages |
Dates de naissance et de mort Œuvres célèbres | Né le 27 Avril 1971 (44 ans), c’est un écrivain, critique littéraire et scénariste français. Ses œuvres les plus connues sont : - Entre les murs (2006) - Vers la douceur (2009) - La blessure, la vraie (2011) |
- Développement
Avec son ouvrage « Le moindre mal », François Begaudeau met en lumière une profession trop souvent dans l’ombre. En dressant le portrait d’Isabelle, l’auteur essaie de faire prendre conscience au plus grand nombre des difficultés grandissantes de cette profession en détaillant l’évolution de la profession du début des années 90 jusqu’en 2013 soit près de 20 ans de métier.
L’objet de ce livre est aussi d’emmètre un hommage à cette profession, qui n’est certes pas facile tous les jours mais qui reste très appréciée du grand public. A travers la vie d’une infirmière, c’est celle de toutes les autres que l’auteur parvient à toucher.
Ainsi on découvre l’amour inébranlable d’Isabelle pour le métier, depuis sa formation en institut : « Dans le domaine, tout l'intéresse. Faire une toilette, prendre une tension, bouger un hémiplégique, changer un pansement, poser une sonde naso-gastrique. Des gestes pour soigner et parfois guérir. Tout lui va, rien ne la rebute. » et surtout sa préférence pour la partie technique du métier : « Plus c'est technique, plus elle s'épanouit. Quelqu’un lui soufflerait qu'elle fait un boulot de technicienne, elle sourirait, flattée. »
Mais aussi les difficultés relatives au métier comme les problèmes financiers qui touchent parfois le personnel soignant : « Rétribuées en bonté divine, les bonnes sœurs ne comptent pas leurs efforts. Prosaïquement payée en euros, Isabelle les compte... ».
Ce livre raconte l’histoire d’Isabelle, le livre s’articule en trois parties. D'abord, il s'agit de son père, Joseph, de sa mère et de sa sœur, plus loin de ses grands-parents. Son père disparaît. Après une orientation universitaire incertaine, elle fait le choix du champ médical. Elle devient infirmière et l’on découvre son parcours professionnel et de l’évolution de sa profession et le fait qu’elle soit affectée par la mutation profonde que connaît l’institution médicale – restructuration, multiplication des actes, compression du personnel – la solitude d’Isabelle face aux malades s’accroît. Mais son besoin de les soulager reste inébranlable. On découvre ses expériences du soin, au sein de différents services, dans un monde inhospitalier, laissent apparaître une atmosphère sous tension, un milieu en voie de sous-développement et en prise aux logiques marchandes. Enfin, la routine s'installe. Isabelle se "flexibilise".
Si je devais citer trois mots-clés qui caractérisent l’ouvrage, je dirais :
- Evolution - Passion
- Vocation
- Conclusion
En conclusion, j’aimerais tout d’abord aborder mon appréciation personnelle de cet ouvrage.
C’est un livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire malgré un style d’écriture qui peut être difficile à appréhender dans les premières pages.
J’ai lu ce livre après ma première semaine de stage et il m’a remis en question sur la façon dont je voyais les soignants de mon service, et la façon dont je voyais moi-même ma profession.
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