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Fiche de lecture sur l'Eloge de la folie de ERASME

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Par   •  2 Mai 2021  •  Fiche de lecture  •  1 520 Mots (7 Pages)  •  432 Vues

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Fiche de Lecture : L’éloge de la folie, Erasme

1. Eloge de la folie de Erasme publié en 1511. Edition lue est paru en 1999, collection « Les classiques des sciences sociales », traduit par Pierre de Nolhan et illustré par Hans Holbien.

2. Érasme de Rotterdam -Desiderius Erasmus Roterodamus- est née entre 1467 et 1469 à Rotterdam en Hollande et est mort en 1536 à Bâle. Il est humaniste cosmopolite qui a voyagé en Europe ; aussi chanoine de saint Augustin, philosophe et théologien néerlandais qui a traduit le Nouveau testament en latin, et une figure majeure de la culture européenne. Erasme reste ancrer dans les esprits actuels, notamment pour les ouvrages suivants : l’anthologies de citations grecques et latines : Adages, 1500 ; la déclamation satirique Éloge de la Folie, 1511 ; le recueil d’essais didactiques où il dénonce des mœurs son temps : Colloques, 1522.

3. Eloge de la folie d’Erasme ou La Louange de la Sottise est un essai : une déclamation satirique, adressée à son ami poète Thomas Moore (1478-1535), qui s’inscrit dans le courant littéraire Humaniste et qui s'inspire d'une œuvre du satirique grec Lucien. L’ouvrage est publié en 1511, époque de transition du Moyenne-Age à la Renaissance où prédominent les dogmes chrétiens avec de nombreuses réformes et guerres religieuses ; époque où la théologie est la science suprême ; époque de Montaigne et de clivages entre les différentes catégories sociales.

4. Eloge de la folie, dans une première partie, chapitre 1 à 10 : la Folie prosopopée Moria se sait critiquée mais connait aussi son influence ; devant le désintérêt des Hommes, elle entame son propre éloge. La Folie se présente : née de Plutus dieux de la richesse dans les iles fortunées et élevée par l’ivresse et l’ignorance, elle vit entourée de ses sujets : Philautia ou Amour-propre ; Kolakia ou Flatterie ; Léthé ou Oublie ; Misoponia ou Paresse ; Hedoné ou Volupté ; Anoia ou Etourderie ; Tryphe ou Mollesse ; Komos ou Bonne Chère ; et Eegretos Hypnos ou Sommeil Profond. Puisque le rôle des dieux est de soulager les hommes, la Folie se considère comme une divinité puisqu’elle apaise tout.

Du chapitre 11 à 46 la Folie affirme être essentiel pour les hommes : d’un point de vue rationnel personne ne voudrait se marier ou avoir des enfants. La Folie expose les religieux et les moines comme orgueilleux, éloignés des préceptes du Christ ; elle considère aussi que les princes et les rois sont ignorants et égoïstes bien que ce soit les seuls à lui rendre hommage ; et décrit les gens de la cours « rampants », « serviles » ne vivant que par et pour la flatterie ; elle dénonce les papes hypocrites attachés aux luxe et la guerre ; elle s’attaque aux cardinaux et leurs ambitions et aux évêques intéressés par l’argent ; elle s’arrête ironiquement soulignant vouloir éviter de tomber dans la satire des papes et des évêques.

Du chapitre 47 à 62, Moria oppose le sort malheureux des intellectuels ; aux fous sincères « chasseurs, alchimistes, joueurs, conteurs » : une « ivresse perpétuelle ». La Folie accompagne tous les Hommes, notamment la plèbe, les écrivains, les poètes et les rhéteurs ; tandis que les autres dieux de l’Olympe choisissent leurs privilégiés et sont exigeants avec ceux-ci. Moria dénonce l’institution du mariage dominée par l’intérêt personnel. La déesse moque aussi de la misère intellectuelle des philosophes, physiciens et grammairiens et de leur orgueil ; et des théologiens étroits d’esprit.

Du chapitre 62 à 68 Moria cité des auteurs antiques qui ont loués les actions de la folie ; elle s’intéresse à son étude par des auteurs chrétiens : Saint Paul s’intéresse à elle. La folie possède une grande emprise sur les femmes, les enfants et les pécheurs ont toujours, ceux qui sont appréciés de dieu « la religion chrétienne semble avoir une certaine parenté avec le folie » elle invite ensuite le lecteur à tout oublier et applaudir.

5. Erasme prête sa voix au personnage allégorique de la Folie : Moria (clin d’œil à Thomas More) une déesse de l’Olympe : une femme aux oreilles alourdies par des grelots, une apparence en écho à celle des « charlatans, bouffons et pitres » du Moyenne Age. Moria est le seul personnage à prendre la parole dans un long discours lucide : une leçon de morale contre la vanité humaine en général, mais qui vise particulièrement les érudits et les religieux et qui condamne le fanatisme. Moria illustre sa pensée par des références littéraire antiques qui crédibilise davantage sa parole.

La Folie s’oppose à son adversaire : la Raison ; Moria accuse celle-ci d’engendrer l’inquiétude des hommes (opposition à la vision

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