LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Fiche de lecture Eldorado

Fiche de lecture : Fiche de lecture Eldorado. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2020  •  Fiche de lecture  •  1 912 Mots (8 Pages)  •  923 Vues

Page 1 sur 8

QUESTIONNAIRE :

I.- Biographie et œuvres de l’auteur

  1. Laurent Gaudé se trouve être un écrivain, né en 1972, et plus précisément, le 6 juillet, à Paris. Il s’agit d’un écrivain français très reconnu car en effet, celui-ci a obtenu le prix Goncourt des lycéens, mais aussi le prix des libraires en 2002, avec son livre La Mort du Roi Tsongor, qui fut un véritable succès littéraire. En 2004, Laurent Gaudé fut également lauréat du prix Goncourt, grâce à son livre titré Le Soleil des Scorta. Ce dernier disposait d’un destin quasiment tout tracé, grâce à une très belle réussite dans ses études de lettres. En 1994, il a d’abord entamé puis réussi une maîtrise de lettres, au sein de l’Université Paris III, au cours de laquelle il a pu soutenir un mémoire, dont le titre était Le thème du combat dans la dramaturgie contemporaine. Suite à cela, Laurent Gaudé a ensuite poursuivi ses études littéraires, avec un DEA, au sein de la même université. Au cours de ce DEA, il a alors dû soutenir un nouveau mémoire en 1998, qu’il était cette fois intitulé, Le Conflit dans le théâtre contemporain. Puis c’est ensuite en 1999, que Laurent Gaudé a pour la première fois, écrit pour la scène. Le romancier et dramaturge est aussi auteur de scénarios, de nouvelles, d’un beau livre avec le photographe Oan Kim, et d’un album pour enfants. Il s’essaie à toutes ces formes pour le plaisir d’explorer sans cesse le vaste territoire de l’imaginaire et de l’écriture.

Parmi ses principales œuvres littéraires, nous pouvons retrouver beaucoup de romans dont La Mort du roi Tsongor (2002), avec comme thèmes principaux la guerre, la mort, la richesse, le mariage et la famille. Il y a également Le Soleil des Scorta (2004), où les principaux thèmes sont la pauvreté, la famille, la vengeance et la descendance, mais aussi Cris (2001) avec comme thèmes principaux le deuil, la Première Guerre Mondiale, la peur et la folie. Laurent Gaudé possède aussi des pièces de théâtre parmi ses œuvres principales : Onysos le furieux (1997) et Pluie de cendres (1998), où les thèmes principaux sont la guerre et l’amour. Enfin, une nouvelle fait également partie de ses œuvres principales, Voyages en terres inconnues (2008), qui a comme thèmes principaux l’esclavage, les voyages et l’Afrique.

II.- Titre de l’oeuvre

  1. La signification que nous pouvons donner au titre de l’oeuvre, « Eldorado » est la recherche d’un nouveau lieu rempli de richesses, d’un endroit meilleur, où les habitants vivent et s’épanouissent dans l’abondance, l’allégresse et l’harmonie. On peut alors s’attendre à un roman d’aventure.

  1. L’Eldorado (de l’espagnol el dorado : le doré) est une contrée mythique d’Amérique du Sud supposée regorger d’or et donc faire la fortune de celui qui la trouve. C’est de là que vient l’expression désignant un lieu idyllique où il fait bon vivre. Les conquistadors venus d’Espagne espéraient la trouver, mais ce ne fut pas le cas. Ils ont alors arraché aux Incas et Chibchas des monceaux d’or. Ce mythe est apparu dans la région de Bogota (Colombie) en 1536. Le mirage d'une contrée fabuleusement riche en or a alimenté sur près de quatre siècles une sanglante course au trésor.

III.- Un récit, des personnages, une progression dramatique

Titres

Pages, nombre de sous-chapitres

Lieux

Indices de temps (dates, durée)

Person-nage central, choix énonciatif

Résumé

I. L’ombre de Catane

p.11-40 : 29 pages

7 sous-parties

Catane (Sicile)

« Plus tard dans l’après-midi », « Trois ans qu’il occupait le poste », « en 2004 », « Deux années d’attente »

Salvatore Piracci, 3ème personne du singulier

Piracci, chargé de surveiller les côtes de la Sicile, était au marché de Catane, lorsqu’il se sentit suivi. Il vit alors une femme, son regard fixant les yeux du commandant. Le lendemain, il la retrouva à la porte de sa maison. Elle lui expliqua qu’ils s’étaient déjà rencontrés en 2004, car c’était une passagère du Vittoria (un navire libanais d’émigrants, qui dérivait depuis 3 jours et que Piracci avait intercepté). Cette femme avait vu son fils de 11 mois mourir dans ses bras et être jeté à la mer. Elle était donc venue voir Piracci pour lui demander une arme par soif de vengeance afin de tuer l’homme qui les avait abandonnés. Voyant sa détermination, Salvatore Piracci, lui donna avec hésitation ce qu’elle voulait et elle s’en alla.

II. Tant que nous serons deux

p.43-52 :

9 pages

4 sous-parties

Port-Soudan (Soudan). Ils sont plus précisé-ment dans un café à la place de l’Indépen-dance au début du chapitre

« ce soir », « cette nuit », « dans la soirée », « encore pour quelques minutes », « tout serai pareil demain », « pendant des heures », « dans deux ans, dis-je, dans dix ans, dans trente ans », « dans une seconde »

Frère de Jamal, Soleiman, 1ère personne du singulier

Dans le même temps, Jamal et le narrateur s’apprêtent à tout quitter et à partir de leur ville natale. Ils profitent des derniers instants en faisant un tour dans la ville et font leur adieu silencieux à tout ce qui a fait leur vie, comme si ce n’était qu’un au revoir : leurs habitudes, leurs amis, leur famille. Personne n’est au courant de leur départ sauf leur maman, qui cache sa tristesse de voir ses fils partir. Le narrateur a confiance en son frère : il lui dit qu’il aura besoin de lui et qu’il ne pourra pas vivre sans lui.

III. Tempêtes

p.55-78 : 23 pages

6 sous-parties

Catane (Sicile) et mer Méditerranée au large de la Sicile

« plusieurs mois », « tout à l’heure », « elle datait d’une dizaine de jours », « le matin même », « la nuit devant eux », « deux ans plus tôt », « plus de deux ans », « après de longues journées », « en cette étrange soirée », « depuis près de vingt ans », « durant toutes ses semaines », « un peu plus tard dans la soirée », « cela faisait une demi-heure », « deux heures », « plus d’une heure »

Salvatore Piracci, 3ème personne du singulier

Retour à Catane, où Salvatore Piracci reçoit une lettre de la femme du Vittoria, lui annonçant qu’elle était bien partie. Il décide donc d’aller la montrer à son ami Angelo. Ils discutent donc longuement entre eux, et évoquent le destin tragique de la femme à qui il a remis son arme un peu plus tôt. Le second du bateau vient alors le chercher, car ils doivent venir en aide à un cargo qui en détresse à donner des canots de sauvetage aux migrants clandestins qu’il transportait. La mer est très agitée et le danger est bien réel. Une petite accalmie décide les marins italiens à tenter d’intervenir pour sauver ces gens. Ils arrivent effectivement à récupérer les occupants de deux canots. Mais la mer se déchainant de nouveau, Salvatore doit abandonner les recherches à regret, contraint et forcé. Il commence déjà à culpabiliser de n’avoir pas pu venir en aide à tous les immigrants qui périront dans la mer.

IV. Blessure de frontière

p.81-92 :

11 pages

4 sous-parties

Soudan et Libye

« nous avons marché plus d’une heure », « nous restons ainsi longtemps », « il y a quelques mois », « quelques mois à peine », « qu’une minute plus tôt », « comme nous sommes aujourd’hui », « dans deux jours »

Soleiman, 1ère personne du singulier

C’est alors que Jamal et Soleiman franchissent la frontière entre le Soudan et la Libye sans contraintes, contrairement à ce qu’ils pensaient.  Mais ce fut avec grande surprise que Jamal annonça à son frère qu’il ne pourrait pas continuer le chemin car il est très malade d’une MST, sa mort est donc proche. Soleiman tente tant bien que mal de trouver une solution mais son frère ne veut pas qu’il voit la maladie l’envahir. Il lui confie alors un collier de perles vertes et l’argent qui leur reste afin que celui-ci puisse arriver à bon port et trouver les moyens de s’en sortir. Il disparait alors, rebroussant chemin. Soleiman est pris d’une grande tristesse et doit continuer son périple coûte que coûte. 

V. Le cimetière de Lampedu-sa

p.95-112 :

17 pages

6 sous-parties

Mer Méditerranée au large des côtes de la Sicile et île de Lampedusa

« une heure plus tôt », « au moins quatre ans », « ces dernières semaines passées », « six heures », « dans une demi-heure », « dans dix minutes », « dans quelques instants », « vingt ans », « une heure plus tard », « un soir d’été »

Salvatore Piracci, 3ème personne du singulier

Piracci est tourmenté entre dégoût et insatisfaction suite à sa déception de la veille. Il refuse à un des clandestins qu’il avait sauvé et recueilli sur son bateau de le dissimuler une fois qu’ils seraient arrivés au port. Très vite il regrette et se retrouve rongé par la colère, qu’il déverse sur le capitaine Libyen qui avait jeté les migrants à la mer, en le frappant violemment.  Une fois seul, le commandant se rend au cimetière de Lampedusa. Devant les tombes des immigrants, il rencontre un inconnu qui lui parle d’Eldorado.

VI. Le boiteux

p.115-123 :

8 pages

3 sous-parties

Al-Zuwarah (Libye)

« deux jours que nous attendions l’arrivée des passeurs », « dès demain », « une bonne heure », « il y a sept ans »

Soleiman, 1ère personne du singulier

Soleiman se retrouve avec d’autres clandestins comme lui, entassés dans une camionnette en compagnie de leurs passeurs. Au bout d’une heure de route, les passeurs s’arrêtent et font descendre les passagers. Soleiman se rend alors compte qu’il y a un problème : ils ne sont pas là où ils sont censés être. Les passeurs sont en réalité des voleurs et ces derniers les rackettent. Soleiman tente de se défendre afin d’empêcher ces hommes d’exécuter leur triste dessein mais il subit un passage à tabac en règle. Les « passeurs » les abandonnent donc au final dans ce cul-de-sac. Quand il reprend connaissance, il est tout seul et tous les clandestins se sont enfuis sauf Boubakar, un homme boiteux. Ce dernier propose à Soleiman de continuer le chemin en passant par l’Algérie, le Maroc et l’Espagne. Il accepte alors ne pouvant faire que cela.

VII. L’homme Eldorado

p.127-137 :

10 pages

3 sous-parties

Catane (Sicile) et mer méditerranée, au large des côtes de la Sicile et de l’île Lampedusa

« cela faisait maintenant deux heures », « une semaine jour pour jour », « dans trois jours », « depuis  vingt ans », « demain ou dans cinq ans », « plusieurs jours », « depuis une semaine », « deux jours », « ce soir », « dans quelques heures, demain, plus tard », « pendant vingt ans », « la veille », « font une journée, une semaine, une vie », « pendant plus de trois ans »

Salvatore Piracci, 3ème personne du singulier

Piracci risque un renvoie de son poste suite aux gestes violents qu’il a eu contre le capitaine libyen. Il n’accepte pas d’aller à la convocation qui lui a été envoyée par l’officier supérieur. Il fait part de sa décision de tout laisser tomber à Angelo. Il quitte alors la Sicile à bord d’une petite barque, laissant derrière lui tous ses papiers italiens, dans le but de rejoindre la Libye. Il fait donc le chemin inverse de celui du flux migratoire en rejoignant le pays que tous désiraient quitter.

VIII. Je me perdrai à Ghardaïa

p.141-154 :

13 pages

5 sous-parties

IX. La reine d’Al-Zuwarah

p.157-170 :

13 pages

4 sous-parties

X. L’assaut

p.173-184 :

11 pages

4 sous parties

XI. Le messager silencieux

p.187-198 :

11 pages

4 sous-parties

XII. Frères d’enfer

p.201-207 :

6 pages

2 sous-parties

XIII. L’ombre de Massambalo

p.211-220 :

9 pages

2 sous-parties

...

Télécharger au format  txt (12 Kb)   pdf (103.1 Kb)   docx (222.2 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com