Fiche - La Représentation D'Orphée Et Eurydis (La Peste De Camus)
Rapports de Stage : Fiche - La Représentation D'Orphée Et Eurydis (La Peste De Camus). Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar Vaii • 12 Janvier 2013 • 1 215 Mots (5 Pages) • 3 329 Vues
La scène de théâtre : La représentation d’Orphée et Eurydis
Cet épisode des carnets de Tarrou se situe à l’Opéra municipal (schéma narratif fréquent : scènes romanesques à l’opéra/théâtre)
Mais ici l’Opéra a une fonction particulière : Oranais viennent chercher oubli, au moins momentané, du fléau qui les accable.
Soirée festive, une des dernières distractions ac ciné&café où hommes discutent/échangent, c si de rien n’était/situat normale
Tarrou&Cottard font partie ce soir-là du public, assistent à la rpst d’Orphée et Eurydice reprise tragédie antique où les personnages principaux sont confrontés à la mort
jouée depuis plusieurs mois puisque les comédiens ne peuvent plus quitter Oran.
I) PROGRESSION DRAMATIQUE DE L’EXTRAIT
UN REGARD ANONYME ? > Narrateur …
…omniscient et omniprésent, notamment à travers la figure de l'ironie
…anonyme se veut objectif OR ironie ds 3ème mvmt (l23->fin) «s’enfuient de l’opéra grotesquemt» «Orphée se plaignit ac facilité» «cmtèrent ac grâce malheur»
…omniscient (sait à quoi les gestes saccadés sont dus) a une focalisation interne (regard critique, moqueur, amusé)
CONSTRUCTION DRAMATIQUE
Plusieurs types de progression :
Mvmt de la foule (3ème mvmt : évacuation lente > accélération > bousculade )
Sonore (silence : mort de l’acteur > « chuchotemt devient exclamation » > « en criant »)
Chrono ( 1er : progression en actes de l’opéra rappelée « ds son air du 2ème acte » « au 3ème acte » > volonté structurer passage c on structure pièce dramatique)
LA PESTE N’EST JAMAIS LOIN
Pesant : chq détail transpire Peste
Acteur tombe sur scène : substitut progressive FICTION tragique > REALITE tragique
Retr réalité violent/brutal «décor n’avait jamais cessé d’être anachronique (pr narrateur) mais qui, aux yeux du spectateur, le devinrent pr la 1ère fois, & de terrible façon»
Acteur décrit c un pantin désarticulé « d’une façon grotesque, bras & jambes écartés … s’écroule » > désacralisat du mythe.
Fuite des spectateurs Oranais rappelle attitude grégaire & égoïste du quotidien : personne ne porte secours
Explique fond ironique narrateur : pas d’antipathie
II) UNE SATIRE A 2 NIVEAUX
LE SPECTACLE tourné en dérision
Narrateur moqueur : humour/satire.
Décors médiocres « bergeries du décor n’avaient jamais cessé d’être anachronique » caractère artificiel, dérisoire
Jeu acteur inadapté pièce de ce rang « façon grotesque »
Ecart/décalage : ce que l’on attendrait de la rpst d’une tragédie classique & ce qui se passe réellemt sur scène
ce que les spectateurs auraient pu espérer & ce qui est donné à voir
habitants se contentent/satisfont de peu - Idée soulevée : Oran, fermée sur elle m (coupée des autres) perdrait splendeur (stérile)
LE PUBLIC ridiculisé, cible de la moquerie égalemt
Spectateurs sortant de la salle font le spectacle
Récurrence comportemt moutonnier (tt le mde, m chose, m momt)
« c on sort d’une église » ;) Prêche de Paneloux : pr les Oranais, aller à l’église ou à l’opéra est qqch de comparable/similaire.
pronom indef « on » dès incipit : action de masse
Mauvaise image du public aggravée par
C&T, c autres pers princ de l’intrigue
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