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Fiche le roman La Peste de Camus

Mémoire : Fiche le roman La Peste de Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2013  •  10 327 Mots (42 Pages)  •  1 011 Vues

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CAMUS

“La peste”

(1947)

Roman de 320 pages

Première partie

Le narrateur se propose de relater le plus fidèlement possible les « curieux événements» qui se sont produits « en 194.., à Oran», en Algérie. Un jour d'avril, le docteur Rieux découvrit le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pensa que de mauvais plaisants s'amusaient à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. À midi, Rieux accompagna à la gare son épouse qui, malade, partait se soigner dans la montagne. De plus en plus de rats sortaient de leurs cachettes et venaient mourir dans les lieux publics. Quelques jours plus tard, l’agence de presse Ransdoc annonça que plus de six mille rats avaient été ramassés le jour même. L'angoisse s’accrut dans la ville. Quelques personnes émirent des récriminations contre la municipalité. Puis, soudainement, le nombre de cadavres de rats diminua, les rues retrouvèrent leur propreté, la ville se crut sauvée. Mais monsieur Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tomba malade. Le médecin essaya de le soigner, mais sa maladie s'aggrava rapidement et il ne put rien faire pour le sauver : ganglions distendus, taches noirâtres sur les flancs, il fut emporté par une fièvre foudroyante, succombant à un mal violent et mystérieux. D’autres habitants furent frappés et moururent à leur tour, en nombre croissant.

Rieux fut sollicité par Grand, un modeste employé de la mairie, qui venait d'empêcher un certain Cottard de se suicider pour des raisons inconnues.

Rieux consulta ses confrères. L’un d’eux, le vieux Castel confirma ses soupçons : il s'agissait bien de la peste. Rieux réclama des pouvoir publics une action énergique contre la contagion. Après quelques atermoiements, à la mi-mai, l’état de peste fut proclamé. La ville fut isolée. Des mesures sévères règlèrent la vie des habitants, peu à peu assujettis aux privations, à l’ennui et à l’angoisse.

Deuxième partie

« La peste fut notre affaire à tous » note le narrateur. La ville s'installa peu à peu dans l'isolement qui, avec la peur, modifia les comportements collectifs et individuels. Les habitants éprouvèrent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui étaient à l'extérieur. Ils tentèrent de compenser les difficultés de la séquestration en s'abandonnant à des plaisirs matériels.

Rieux apprit que Grand se concentrait sur l'écriture d'un livre dont il réécrivait sans cesse la première phrase.

Fin juin, Rambert, un journaliste parisien qui souffrait d’être séparé de sa compagne, demanda en vain l'appui de Rieux pour obtenir de pouvoir quitter la ville et regagner Paris.

Cottard, qui était un criminel, semblait éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens car, ainsi, il serait oublié.

« Pour lutter conte le fléau avec leurs propres moyens », les autorités ecclésiastiques organisèrent une semaine de prières collectives à l’issue de laquelle le père Paneloux, un savant jésuite, prononça à la cathédrale un sermon où il fit du fléau un châtiment lancé par Dieu aux pécheurs. Ce sermon laissa désemparée la ville qui céda à un morne abattement.

Tarrou, nouveau venu à Oran, y avait d’abord goûté nonchalamment les plaisirs des temps heureux tout en notant avec prédilection dans ses carnets les aspects provinciaux de la ville ou les comportements insignifiants de certains de ses habitants. L’irruption de la peste mobilisa en lui de plus profondes ressources : un soir du mois d’août, agissant au nom d'une morale de la « compréhension », il vint offrir à Rieux de constituer, pour l’aider, des «formations sanitaires» volontaires. Le médecin, voyant le nombre des victimes ne cesser de croître et les autorités légales se révéler incompétentes, accepta avec joie. Ces équipes se mirent aussitôt au travail. Grand, mû par sa générosité naturelle autant que par la reconnaissance qu’il vouait au médecin, sans renoncer à ses chères activités, assura le secrétariat du service.

Toute autre voie s’étant révélée impraticable, Rambert chercha un moyen clandestin de quitter la ville. Il erra de rendez-vous en rendez-vous, parcourant de mystérieuses filières et échouant amèrement quand il croyait toucher au but. Il se confia à Rieux et à Tarrou. Leur présence exerça sur lui une influence tonique.

Troisième partie

Au cœur de l'été, l'épidémie redoubla. Il y eut tellement de victimes qu'il fallut à la hâte les jeter dans une fosse commune, comme des animaux. Dans la ville, sillonnée chaque nuit par des « tramways sans voyageurs » emportant les cadavres vers les fours crématoires où ils étaient incinérés par mesure d’hygiène. On créa des camps d'isolement dont un sur le stade municipal. Des révoltes éclatèrent et des pillages furent commis. Les habitants, résignés, tombant dans l’atonie, donnaient l'impression d'avoir perdu leurs souvenirs, leurs illusions, leurs espoirs, l’amour et l’amitié étant remplacés par une « obstination aveugle ».

Quatrième partie

Alors que le travail des formations sanitaires se poursuivait dans la fatigue et l'accablement, le journaliste Rambert, à qui une occasion de quitter la ville venait de s’offrir, comprenant qu'«il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul», décida de rester. Il prit la direction de la résidence pour l’entourage des malades en même temps que la responsabilité d’une équipe itinérante.

Le docteur Castel s’employa à produire un sérum à partir des cultures du microbe qui infestait la ville, dans l’espoir d’opposer à la maladie un remède spécifique que Rieux, après avoir pratiqué sans succès les interventions classiques, décida d’essayer sur le fils du juge Othon qui fut gravement atteint. Au terme d'une agonie douloureuse et pathétique, il mourut quand même. Rieux cria sa révolte au père Paneloux qui, tout à fait décontenancé devant la mort de cet être innocent, formula dans un second prêche, prononcé à la fin octobre, la nécessité d'aimer Dieu sous peine d'avoir à le haïr, puis, convaincu par Tarrou, se joignit aux formations sanitaires ; mais, frappé à

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