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Fiche De Lecture: Prospérité Du Vice de Daniel Cohen

Note de Recherches : Fiche De Lecture: Prospérité Du Vice de Daniel Cohen. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2013  •  903 Mots (4 Pages)  •  1 654 Vues

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Fiche de lecture : La Prospérité du vice

I) Genre et Auteur : Quel est son autorité pour parler en la matière ?

Daniel Cohen est un économiste français contemporain, spécialiste des questions d’endettement et de l’histoire financière. Il est aujourd’hui professeur à l’Ecole Nationale Supérieure. Il est également co-fondateur et vice-président de l’Ecole d’Economie de Paris, ainsi que directeur du CEPREMAP, centre spécialisé dans l’interface entre la recherche économique et les administrations publiques. Et il a longtemps été le co-directeur du CEPR, Center for Economic Policy Research., responsable de la macroéconomie internationale

II) La thèse de l’œuvre

A travers son œuvre, Daniel Cohen montre que, contrairement aux idées reçues, la richesse et la croissance ne garantissent pas nécessairement la paix et le bonheur.

III) Argumentation

Afin d’appuyer sa thèse, Daniel Cohen exprime sa pensée en 3 axes principaux :

1. Le verrou agricole et la révolution industrielle

• Malthus énonce la loi les rendements décroissants. La paix, la stabilité, l’hygiène favorisent tous l’expansion démographique, cependant, celle-ci s’accroit plus rapidement que le niveau des ressources disponibles, et celles-ci ne sont pas en quantité suffisante pour soutenir cet accroissement démographique. Ce blocage prive un grand nombre de nourriture et entraîne une paupérisation de la population. Et donc au contraire, ce sont les guerres, la mauvaise vie, la violence qui freinent cette croissance démographique et permettent de mieux vivre. En effet, elles réduisent le nombre de tête à nourrir. Tout ce qui contribue à accroitre la mortalité est une bonne chose car elle réduit la compétition pour les terres disponibles.

• La révolution industrielle met fin à la loi de Malthus. La croissance démographique n’est plus un problème avec l’essor des nombreuses innovations qui améliorent la productivité et assurent des rendements croissants. En effet, plus il y a d’humain, plus il y a d’idées et plus il y a de nouvelles techniques, ce qui favorise le progrès technique et repousse ainsi les limites démographiques posées par Malthus. Par ailleurs, le doublement de la population s’accompagne d’une augmentation du revenu, prouvant que le problème alimentaire est résolu.

• Cette révolution a amené au capitalisme. Un système selon Marx qui doit nécessairement entretenir des inégalités pour générer des profits. Pour imposer des salaires bas, le capitalisme a besoin de maintenir une masse de prolétaires sans-emplois, les obligeant à accepter un salaire de subsistance.

Citation : « Le vice est aussi nécessaire dans un Etat florissant que la faim est nécessaire pour nous obliger à manger. Il est impossible que la vertu, seule, rende jamais une nation célèbre et glorieuse» Bernard Mandeville

2. Prospérité et dépression : la croissance n’est pas gage de bonheur

• La richesse ne rime pas nécessairement avec bonheur. Si les français sont plus riches qu’avant, ils ne sont pas pour autant plus heureux. Cette satisfaction

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