LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

FICHE DE LECTURE/L'ART DE LA GUERRE

Fiche de lecture : FICHE DE LECTURE/L'ART DE LA GUERRE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Octobre 2018  •  Fiche de lecture  •  2 251 Mots (10 Pages)  •  2 087 Vues

Page 1 sur 10

                                                                        

        

FICHE DE LECTURE

1. L’OUVRAGE :

        Ancien et principal traité de stratégie militaire, l’art de la guerre est écrit par Sun Tzu en Chine à l’époque des Royaumes Combattants (453-221 avant Jésus-Christ). Publiée en français à Paris en 1772 par le Père J.-J. M. Amiot, missionnaire à Pékin et rééditée en 1782, la première parution de l’ouvrage a aussi été traduite en anglais, en russe et en allemand.

 

        La version objet de la présente fiche, édition revue datant de 2008, est articulée de façon classique en différentes parties comme tout ouvrage, mais  axée sur les treize chapitres constituant le texte authentique qui comporte les commentaires, explications et remarques des disciples de l’auteur. Ces treize chapitres se présentent comme des versets légendaires passionnants qui suscitent des réflexions personnelles chez le lecteur.

2. L’AUTEUR :

        L’objectif de Sun Tzu est de mettre en lumière pour « les parties supérieures » de l’art de la guerre c’est-à-dire  la stratégie et la tactique militaires, un certain nombre de principes universels parce que selon lui la guerre est une chose sérieuse, une question de survie ou d’anéantissement pour l’Etat, qui nécessite d’être analysée de façon rationnelle. Ainsi, il s’est imposé une étude approfondie de la guerre pour en dégager les principes directeurs et leur incidence aussi bien sur la préparation et la conduite de la guerre que sur les qualités du général commandant de la force.            

   

3. THESE DE L’AUTEUR :

        Dans son ouvrage, Sun Tzu soutient que le but de la guerre est de vaincre l’ennemi par la duperie c’est-à-dire sans combattre : « Généralement, dans la guerre, la meilleure politique, c’est de prendre l’Etat intact ; anéantir celui-ci n’est qu’un pis-aller » dit-il (p.139). Aussi, tout l’art de la guerre repose-t-il selon sa conception sur les "apparences trompeuses" à afficher à l’égard de l’ennemi pour le distraire et le frapper là où et au moment où il ne s’y attend pas de sorte à l’affaiblir et à l’amener à renoncer au combat.                

4. SYNTHESE DE L’OUVRAGE        

        

        L’objectif de Sun Tzu est de mettre en lumière pour « les parties supérieures » de l’art de la guerre c’est-à-dire  la stratégie et la tactique militaires, un certain nombre de principes universels parce que selon lui la guerre est une chose sérieuse, une question de survie ou d’anéantissement pour l’Etat, qui nécessite d’être analysée de façon rationnelle. Ainsi, il s’est imposé une étude approfondie de la guerre pour en dégager les principes directeurs et leur incidence aussi bien sur la préparation et la conduite de la guerre que sur les qualités du général commandant de la force.            

I. Les principes de la guerre.

        Sun Tzu a posé au début de son ouvrage un théorème qui donne la clé de voûte de sa philosophie : pour remporter la guerre, il faut l’avoir étudiée suivant des facteurs fondamentaux.

        Ces facteurs, souvent désignés par les vocables "préceptes" et "principes", sont des règles à respecter pour avoir des chances de succès en situation de conflit armé. Ils sont au nombre de dix sept (17) à savoir : l’influence morale, les conditions météorologiques, le terrain, le commandement, la doctrine, l’initiative, la mobilité, les changements de circonstance, la ruse, la surprise, l’offensive, les points faibles de l’adversaire, l’espionnage, la puissance numérique, la qualité des troupes, la discipline, l’entraînement et la formation, l’équité des attributions de récompenses et de sanctions.  Ainsi, l’ouvrage abonde en définitions.

        L’influence morale, c’est, selon l’auteur, ce qui fait que les subordonnés se soumettent aux ordres de leur chef jusqu’au sacrifice suprême. Pour Sun Tzu, la force morale est un facteur décisif. Ainsi, « le moral est le facteur essentiel qui sauva l’Armée rouge après le désastre qu’elle essuya dans le Hu Nan en août et au début septembre 1930 » (p.96).

        Par conditions météorologiques, il faut entendre, selon lui, l’influence que peut avoir le climat sur le déroulement des opérations.

        Le terrain se définit, d’après l’auteur, par rapport aux possibilités de manœuvre qu’il permet.

        Par commandement, il faut comprendre, selon lui, l’autorité, le commandant en chef avec des qualités intrinsèques.

        La doctrine, pour l’auteur, c’est la gestion qui est faite de l’armée.

        L’initiative est une supériorité de manœuvre à avoir sur l’ennemi. Au sens de Sun Tzu, c’est un facteur de succès : « Celui qui n’a plus l’initiative perd généralement, celui qui la conserve gagne habituellement», écrit-il (pp.100-101).

        La mobilité est, selon l’auteur, le fait d’être en mouvement constant, discret et rapide.

        Les changements de circonstance, pour Sun Tzu, amènent à des modifications et à des réajustements des plans préétablis.

        La ruse consiste d’après lui à abuser l’adversaire en créant des "apparences".

        La surprise est pour l’auteur le fait d’atteindre l’ennemi là où et au moment où il ne s’y attend pas.

        L’offensive recommandée par Sun Tzu est de s’attaquer aux plans et à la stratégie de l’ennemi.

...

Télécharger au format  txt (12.8 Kb)   pdf (141.8 Kb)   docx (16 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com