Expression culture génerale devoir 1 cned
Étude de cas : Expression culture génerale devoir 1 cned. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar samiah1993 • 2 Avril 2017 • Étude de cas • 2 870 Mots (12 Pages) • 1 132 Vues
Première partie : Préparation de la synthèse de documents
1. Analyse du corpus
– Pour être efficace, tout travail de synthèse doit commencer par répondre à la question : de quoi parle le
corpus ? Ici, étant donné les titres des documents et la photographie très explicite, on en déduit très vite
que le thème abordé est celui des catastrophes. Il convient alors de positionner chacun des documents
par rapport au sujet. Les deux premiers textes du corpus ont des titres voisins : ils affirment de façon
péremptoire que les catastrophes naturelles n’existent pas. Ces prises de position, presque provocantes,
demanderont à être éclairées. Vient ensuite un texte littéraire, écrit par Voltaire après le tremblement
de terre de Lisbonne. Il s’agit d’un texte célèbre dans lequel le philosophe décrit la ville ravagée, sans
l’avoir jamais vue, et réfléchit au sens d’un tel événement. Enfin, le quatrième document est une photographie,
publiée dans le journal Le Monde en novembre 2015, après une terrible catastrophe au Brésil.
Tout se passe donc ici, comme si les deux premiers documents venaient remettre en cause l’existence
des catastrophes, alors que les deux derniers, au contraire, les évoquent dans leur tragédie humaine.
– Une fois la thématique cernée, il s'agit de repérer le genre des documents du corpus afin de distinguer
ceux qui servent de points d'appui à la réflexion. Ici, deux articles (docs. 1 et 2) constituent les textes
d'idées qui proposent une analyse plus approfondie. Puis, un extrait d'un poème de Voltaire donne une
touche plus littéraire au thème. Enfin, la photographie du village sinistré pourra être analysée en fonction
des éléments dégagés dans les autres documents. Ainsi, la nature des documents nous permet d'établir
un ordre de lecture : les textes d’idées, plus explicites que les documents iconographiques ou littéraires,
sont prioritaires pour dégager les idées essentielles. Les autres documents peuvent ensuite être étudiés
en fonction des pistes repérées lors de l’analyse des extraits « maîtres ». On en profite pour noter,
à même les documents, le genre de chacun qui devra être précisé dans le temps 2 de l’introduction.
Donc document 1 : article. Document 2 : article. Document 3 : extrait de poème. Document 4 :
photographie.
– Il faut ensuite prendre connaissance des différents documents qui constituent le corpus, les lire avec
une grande attention. Pour ce qui est des textes, la lecture fera ressortir les idées importantes, autrement
dit la structure de l’extrait (en soulignant, sur le document, les idées essentielles, puis en les reformulant
sur un brouillon dans un langage personnel qui exclut tout recopiage). Pour ce qui est des documents
iconographiques (ici la photographie du village), il faudra regrouper vos remarques autour de quelques
points forts. Vous pouvez ainsi prendre des notes sur quatre pages de brouillon distinctes pour faciliter
votre travail et votre relecture. Nous allons donc ici procéder par des analyses détaillées et successives
des documents du corpus. Cela peut donner le résultat suivant.
1.1. Analyse du document 1
En haut de votre premier recto de brouillon, vous avez dû noter les éléments suivants : genre = extrait
d’article, source = Le Portique (n° 22 de cette revue), date = 2009, auteur = Florent Bussy. Une première
lecture soignée de l’article a dû vous conduire à dégager le propos directeur suivant (ou un autre, bien
sûr approchant) : Florent Bussy, par le biais notamment d’un titre provocateur, veut amener son lecteur
à réfléchir sur les catastrophes, moins « naturelles » qu’il n’y paraît.
L’extrait proposé se compose de sept paragraphes qui pourront servir de points d’appui pour notre
analyse.
Remarque sur le titre
Le choix du titre n’est pas anodin. Celui-ci exprime en effet le positionnement catégorique de l’auteur.
Notons bien, au passage, que ce dernier ne dit pas que les catastrophes n’existent pas, mais que celles
que l’on peut qualifier de « naturelles » n’ont pas lieu d’être. Ce titre éveille immanquablement l’attention
du lecteur, tant il semble paradoxal.
Premier paragraphe
Ce premier paragraphe est l’occasion pour l’auteur de revenir sur le caractère provoquant de son
affirmation. Cela lui permet donc de distinguer deux types de catastrophes.
0187 C01 – 3/17
D’une part, on trouve celles que la nature engendre, indépendamment de l’action humaine, quelle
que soit l’époque, et qui frappent les êtres vivants de façon aléatoire. D’autre part, il existe des
catastrophes actuelles (les nôtres, celles du temps présent). Cette distinction faite d’emblée permet de
mieux comprendre les propos de l’auteur et constitue, en même temps, une définition de la notion de
catastrophe aujourd’hui.
Second paragraphe
La
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