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Exposés aux violences conjugales, les enfants de l’oubli

Fiche de lecture : Exposés aux violences conjugales, les enfants de l’oubli. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2021  •  Fiche de lecture  •  1 927 Mots (8 Pages)  •  475 Vues

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EXPOSE LECTURE

CHOIX DU LIVRE

J’ai choisi le livre « Exposés aux violences conjugales, les enfants de l’oubli »sorti le 17 mars 2016 édité par ERES. Ce livre a été écrit par Chantal Zaouche Gaudron, professeure de psychologie de l'enfant à l'université Toulouse 2-Le Mirail. Depuis une quinzaine d'années, ses objets d'étude concernent la construction du genre et les conduites sociales et/ou sexuées de l'enfant au sein des différentes formes de familles et/ou dans différents milieux et contextes de vie.. Ce livre est accompagné d’un DVD illustrant des saynètes faites par enfants.

INTERET DE L’OUVRAGE

Un moyen de sensibilisation et de prévention sur les enfants exposés aux VC. Cet ouvrage s’adresse à tous les professionnels susceptibles de rencontrer ces enfants ainsi aux mères afin qu’elles savent les effets produits sur leur enfants  mais aussi il s’adresse aux enfants  pour qu’ils prennent conscience de leur situation et pouvoir en parler si ils sont dans ce cas-là.

Donc cet ouvrage traite les enfants qui sont mis de côté. Il propose d’amener des connaissances sur les effets délétères (qui mettent la vie en danger) que les enfants subissent quand ils sont exposés aux violences conjugales. De souligner et de mettre l’accent sur la dangerosité des violences conjugales sur le développement des enfants même si elles n’atteignent pas tous ceux qui y sont exposés.

PRESENTATION RAPIDE DE L’ARCHITECTURE DU LIVRE

L’ouvrage explique que l’exposition d’un enfant face aux VC peut avoir des effets qui ne sont pas forcément immédiate et risque d’induire des conséquences plus profondes que l’on ne pouvait le penser.

L’enfant sans même être obligatoirement présent sur les lieux dans lesquels se déroulent les scènes de V, n’empêche pas qu’il puisse entendre les mots prononcés, leur intensité, le caractère violent de leur énonciations, les cris mais aussi les bruits qui peuvent être associés (ex : chaise qui tombe, chute de corps, objets projetés…).

Le fait pour un enfant d’être exposé aux VC constitue un facteur de risque aussi important que s’il était lui-même directement victime de maltraitance.

L’ouvrage traite différents points comme :

  • RECHERCHE SUR LES ENFANTS EXPOSES
  • FACTEURS DE RISQUE EN FRANCE :
  • POSITIONNEMENT DE L’ENFANT LORS DES VC
  • SUR LE PLAN SCOLAIRE ET COGNITIF
  • FACTEURS PROTECTEUR DU SOUTIEN SOCIAL ET FAMILIALE

RECHERCHE SUR LES ENFANTS EXPOSES

Dans l’ouvrage on nous explique, que les pouvoirs publics et le législatif ne semblent pas tenir compte de l’ampleur du désastre et ne sont pas encore emparé du problème pour apporter rapidement des réponses adaptées.

Les années 2000 marquent un tournant important puisque les recherches sur les enfants exposés aux VC) se multiplient et tendent parfois à proposer une approcher longitudinale de l’adaptation des enfants exposés. Une approche longitudinale permet d’apprécier le développement  et l’adaptation des enfants afin de considérer l’effet de l’exposition aux VC sur le moyen et long terme.

Dans les recherches, les chercheurs abordent les symptômes de stress traumatiques et les travaux qu’ils ont u faire actent le fait que les VC représentent une situation potentiellement traumatique pour les enfants qui y sont confrontés. Des résultats ont mis en évidence que les enfants vivant toujours en contexte de V, comparativement à ceux bénéficiant d’un accueil en CHRS présentant davantage de difficulté socio-affective, au niveau tant de leur adaptation générale ainsi que des compétences sociales.

La fréquence et le type de V auxquelles un enfant influence ces représentations d’attachement. En effet, plus l’enfant est exposé aux V physique, psycho et aux blessures, plus il développe un attachement insécurise.

Une 1ere thèse faite en France en psycho du développement apporte les 1er résultat relatif aux enfants d’âge préscolaire. Selon plusieurs auteurs, les enfants d’âge préscolaire seraient plus susceptible d’entendre ou d’assister à des épisodes de V parce qu’ils sont + souvent à leur maison que les ainés. Ils seront donc + vulnérable à l’expo à la VC. Dans la mesure où ils ne disposent pas de réseau de soutien extérieur à leur milieu  familial.

La 2eme recherche étudie l’effet du contexte de VC  sur le développement socio affectif.  Il met en évidence que + de la moitié des enfants en + plus d’être exposé à la VC ont également subi de la maltraitance parentale direct.

Violences ne se confondent pas avec conflits.

La violence selon l’OMS : est l’usage  délibéré ou la menace d’usage délibéré de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté qui entraine ou risque fort d’entrainer un traumatisme, un dommage moral, un mal développement ou une carence.

Dans les pays anglo-saxons et au Québec, plusieurs études démontrent que l’apparition des VC débute souvent à la grossesse ou que leur fréquence et gravité sont susceptible d’augmenter.

Ainsi il est noté que les naissances prématurés, les mort in utero par décollement ou rupture utérine, les souffrances néonatales et les faibles pois de naissance sont autant d’élément qui témoignent que le fœtus et l’enfant subissent tout autant que la mère les effets de VC.

FACTEURS DE RISQUE EN FRANCE :

La situation par rapport à l’emploi semble déterminante dans la variation des taux de violences conjugales, notamment quand l’homme est exclu de la sphère professionnel. Mais ce n’est pas le seul facteur qui doit être pris en considération.

Pour l’OMS en 2014, les facteurs de risque, pour l’auteur comme pour la victime renvoient au faible niveau d’instruction, aux expositions à la maltraitance pendant l’enfance, ou à l’exposition à la violence familiale.

A ces divers éléments se rajoute la consommation abusive d’alcool. L’acceptation entre la violence et l’inégalité entre les sexes sont entre autre les 2 facteurs constitutifs des personnalités à risque de se faire violenter et de violenter.

Les modes de vie et les lieux d’habitations, les faibles ressources financière et le manque d’autonomie sont encore des facteurs aggravants pour les femmes qui subissent des violences conjugales.

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