Exposé sur le roman l'étranger d'Albert Camus

Exposé L’étranger de Camus :

I. L’auteur :

Né en 1913 en Algérie, mort en 1960 dans un tragique accident de voiture.

On trouva dans le véhicule accidenté le manuscrit inachevé du Premier Homme, un récit autobiographique, publié en 1994.

Son père mort à la guerre de 1914-1918, Camus se retrouve orphelin de père, avec une mère analphabète et peu affectueuse, ce qui rendra difficile sa relation aux sentiments.

Passe son enfance dans un quartier populaire d’Alger.

A 17 ans, il devint élève boursier au lycée d’Alger.

Atteint d’une tuberculose, il ne pourra pas se présenter à l’agrégation de philosophie. Sa maladie lui enseigne qu’il est mortel et solitaire.

Camus rencontre Jean Grenier, philosophe et écrivain français qui deviendra son mentor et ami.

En 1935, Camus adhère au parti communiste (P.C) et fonde une troupe de théâtre nommé « théâtre du travail », puis il quitte le P.C quand celui-ci cesse de soutenir le nationalisme Algérien.

En 1938 et 1940 il est journaliste

Il publie ce qui selon ses propres dires, constitue le « cycle de l’Absurde », L’étranger, le Mythe de Sisyphe et enfin Caligula en 1942.

En 1943, il participe activement à la résistance et vit à Paris.

Camus s’illustre dans la diversité des genres (essais, romans, théâtre), s’exprimant dans un langage classique, dépouillée au service d’interrogations sur l’Homme contemporain et aux fureurs de l’histoire. Camus est un humaniste lucide, c'est-à-dire qu’il croit en l’humanité mais ne se fait pas d’illusions sur ses défauts.

II. Résumé de L’étranger :

L’étranger reste une œuvre majeure de la littérature du XX siècle, l’une des plus troublantes par la façon d’être du protagoniste.

Meursault est le narrateur de sa propre histoire. Son récit comporte deux grandes parties très différentes l’une de l’autre.

Dans la première partie du roman, Meursault, vivant en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de vieillards de Marengo et assiste à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l'attitude de circonstance que l'on attend d'un fils endeuillé. Plus tard, il rencontre Raymond Sîntes (un voisin de palier) qui l'invite à la plage. Ce dernier est souteneur et s'est montré brutal avec sa maîtresse arabe, il craint des représailles. Sur la plage, ils croisent deux hommes dont l'un est le frère de la jeune femme. Une bagarre éclate. Peu de temps après, Meursault, accablé par la chaleur et la lumière, marche seul sur la plage, et se retrouve en face de l’un des hommes. L’Arabe sort son couteau ; Meursault serre le revolver que Raymond lui a laissé. Abruti par la chaleur et la luminosité agressive de l'après-midi, ébloui par le reflet du soleil sur le

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