Question De Corpus sur la nature

Questions de corpus 1ES2

Le corpus est composé de trois poèmes : « Baillarde » extrait en français modernisé de Balade, écrit par Christine De Pisan entre 1399 et 1402, « Une allée du Luxembourg » tiré de Odelettes écrit en 1834 par Gérard De Nerval, ainsi que « Le jardin » qui provient de Paroles écrit en 1946 par Jacques Prévert. Nous allons analyser ces textes afin de comprendre comment l'expression du sentiment amoureux est associé à la nature. Pour répondre à cette problématique, nous démontrerons en première partie, que la nature est un lieu qui sollicite les sens. Puis dans une seconde partie nous parlerons des différentes natures. Enfin en dernière partie, nous prouverons que la nature est un lieu où s'exerce le temps comme l'amour.

La nature est un lieu qui sollicite beaucoup les sens. Comme nous pouvons le voir dans le poème de Pisan où on trouve le champs lexical des fleurs « violettes », « roses », « muguets », « fleurs en bouton ou écloses », qui sont des fleurs très odorantes, elles font appel à l'odorat. Nous pouvons remarquer qu'il y a d'autres éléments naturels tels que « champs », « arbres » ou encore « près », qui font référence au plaisir des yeux donc au sens de la vue. Puis ce poème fait appel à un dernier sens, celui de l'ouïe, avec l'emploi de « oisillons » et « deux chahut ». On retrouve ces même sens dans les autres poèmes. Le poème de Nerval emploie « parfum » pour l'odorat, « un refrain nouveau » pour l'ouïe, et « jeune fille » pour la vue. Quand au poème de Prévert, il ne mêle pas les sens à la nature. Ces poèmes prouvent donc que la nature est un lieu qui réveille tous les sens, auxquels est associé le plaisir.

Dans ces poèmes, les poètes parlent de différentes natures. Comme nous pouvons le voir dans le poème de Pisan où le poète fait référence à la saison de « mai » qui évoque la renaissance de la nature, une nouvelle nature qui naît. Dans le poème de Nerval, la nature est plus un lieu de passage, comme nous le montre l'emploi de « une allée », où il évoque ainsi un amour. Nous pouvons également remarquer qu'il y a un contraste entre des éléments naturels et la « nuit profonde ». Ce passage est une nature enclose, travaillée. Dans le poème de Prévert, le poète parle également d'une nature enclose avec l'emploi du « Parc Montsouris ». Il évoque également dans le titre de son poème « le Jardin », qui peut faire référence au jardin d'Eden, donc au paradis. Tout comme le poème de Pisan, il évoque également la renaissance de la nature avec « un matin », mais contrairement au poème de Prévert, qui suggère plutôt l'hiver, la saison de la mort de la nature. Il y a donc une contradiction entre « le matin » et « l'hiver ». Le poète associe la mort avec la renaissance de la nature en évoquant une nature morte mais aussi un amour vivant. Ce contraste est contraire à celui du poème de Nerval.

Pour ces trois poèmes, la nature est un lieu où s'exerce le temps et l'amour. En effet, dans le poème de Pisan, le poète utilise la marque

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