Exemple De Dissertation Intro + Thèse Sur Les Aspects De La Poésie

La poésie est un genre littéraire généralement écrit en vers mais qui peut l’être en prose et qui peut aussi contenir des rimes. Au cours de son histoire, les poètes se sont souvent interrogés sur les différents aspects de la poésie. Ainsi Cocteau lui s’est interrogé sur le rôle de la poésie. Ici Charles Cros nous dévoile son état d’esprit en tant que poète lorsqu’il dit, dans son poème intitulé « Sonnet », « Moi, je vis la vie à côté ». il nous invite donc à réfléchir sur la façon de vivre et de penser des poètes. Les poètes vivent-ils dans leur monde, en parallèle de la société ? c’est ce à quoi nous tenterons de répondre. Pour ce faire, nous confirmerons d’une part cette thèse dans un premier axe et d’autre part nous verrons dans un second axe que les poètes sont bien ancrés dans la société et très terre à terre.

La poésie étant un genre littéraire à part entière et ne ressemblant à aucun autre, il est fort intéressant de voir comment les poètes vivent. Comme seul eux peuvent nous le montrer, nous allons, à l’aide de plusieurs poèmes, expliquer dans cet axe que les poètes vivent dans leur monde, en parallèle de la société. Nous développerons cette thèse en montrant tout d’abord que les poètes ironisent avec la technologie, ensuite qu’ils apprécient des choses étranges auxquels le peuple ne prête pas intérêt et enfin qu’ils se décrivent eux-mêmes comme une autre espèce d’homme.

On sait que la littérature est aux antipodes de la technologie et pourtant cette dernière prend une place croissante dans notre vie. Ainsi les poètes ont pris parti dans cette avancée dans notre société et écrivent dans les poèmes toute la réticence qui les habite. Dans le poème « Zone » Apollinaire ironise sur la modernité et écrit « Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes ». A travers cette phrase on voit que le poète se moque des gens influencés par les modes et qui recherchent toujours les dernières nouveautés. Ponge lui dans son poème « La Radio », compare cet outil à du « fumier », une « petite boîte à ordure », ou encore à du « purin ».

De plus, on peut voir que les poètes apprécient des choses étranges et auxquelles la société n’y voit rien d’extraordinaire voire du mauvais. Dans son poème « Sonnet », Charles Cros écrit dans son premier tercet aimé la « beauté des flammes » et la « beauté du mal ». Ces derniers ne sont pas les premières pensées qui nous viendraient qui nos viendraient à l’esprit si l’ont devait qualifier quelque chose de beau. De plus Apollinaire dans son poème « Zone » décrit à la fin une rue avec une « cloche rageuse » où une sirène y gémit » et où « les inscriptions des enseignes […] criaillent ». Ce sont des sonorités désagréables et pourtant Apollinaire conclut par « J’aime la grâce de cette rue industrielle ».

Enfin, on voit que les poètes se considèrent comme des êtres qui ne trouvent pas leur place dans notre société. Dans son poème « Le Soleil », Baudelaire décrit le poète comme quelqu’un qui « rajeunit les porteurs de béquilles ». Il identifie donc le poète à une sorte de Dieu ou un magicien. D’autre part, dans son poème « Le poète comme meuble », Bosquet comme le titre du poème le dit,

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