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Evolution de la relation entre deux personnages dans la pièce de théâtre Antigone d'Anouilh

Fiche de lecture : Evolution de la relation entre deux personnages dans la pièce de théâtre Antigone d'Anouilh. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  490 Mots (2 Pages)  •  931 Vues

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LA 1:

juste avant ce passage, A et la nourrice sont ensembles. A apparaît comme qq'un d'affectueux. A caresse les cheveux de sa sœur, mais refuse d'être caressée, ce refus scelle leur séparation, et fait apparaître de la violence.

→ en quoi cette scène marque-t-elle un 1ere scission et l'isolement de la petite héroïne ?

I-le portrait de 2 persos à travers leur opposition

1. Ismène

A-La fille raisonnable

attitude réfléchie (cf : pense, réfléchi..), insistance sur la durée (toute la nuit). Elle s'oppose à sa sœur (pronom tonique), « je réfléchi plus que toi ». « J'ai pensé toute la nuit, tu es folle » antithèse.

B-La fille peureuse

« Nous ne pouvons » : formule équivoque, trop fragile ou pas le droit. Manque du COD qui trahit la peur de faire cet acte (nommer = faire exister).

Ismène donne une mauvaise image de Créon, elle dit que C et le peuple sont une et même perso, monstre hyperbolique « 1000 », le regard unique montre que la soumission du peuple au Roi. Gradation de l'horreur, registre pathétique. Gardes = animaux par métaphores, lexique péjoratif. Absence de maîtrise dans la syntaxe, elle y a pensé toute la nuit, dc c'est bien un cauchemard.

2. Antigone

portrait marqué par la contradiction, déterminée à mourir et amoureuse de la vie.

A-Elle accepte de mourir

« lui doit nous faire mourir et nous, nous devons aller enterrer notre frère » fatalisme. « devoir » idée de nécessité. Position d'héroïne tragique, elle parle de rôles, de distribution. Dc → pièce de théâtre. «qu'est-ce que tu veux que nous y fassions ? » question rhétorique. « J'aurais voulu » conditionnel passé, c'est sûr, les dés sont jetés.

B-Pourtant...

elle avoue manquer de courage. « moi non plus » elle n'est plus une héroïne tragique. Elle aime la vie (r20+30). Elle évoque le refus des limites. Répéti° du verbe « comprendre », elle est énervée associée à la tournure négative « on ne peut pas ». Antithèse « qui se levait la première, qui se couchait la dernière ».

sensualité dans le registre lyrique. Réf aux sens.

Rend hommage aux éléments naturels (eau, vent, terre). Enthousiasme (r20), énumération ds actions. Polysyndète (conjonction de coordination qui est employée à valeur d'insistance) et...et...et...

C-Antigone refuse de comprendre

on le voit ds les tournures négatives, elle s'oppose aux autres, pronom tonique « moi, je ».

D-L'image qu'Ismène donne d'elle : une impulsive

antithèse « toute la nuit » « tout de suite », expression temporelle. « toute la nuit » qqc de réfléchi, A, elle fait tout ce qui lui passe par la tête.

II- l'évolution du rapport entre les 2persos

rapport

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