LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Etude linéaire 6 : Le Portrait de Mademoiselle de Chartres

Commentaire de texte : Etude linéaire 6 : Le Portrait de Mademoiselle de Chartres. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 736 Mots (7 Pages)  •  1 749 Vues

Page 1 sur 7

Etude linéaire 6 : Le Portrait de Mademoiselle de Chartres.

Mme de la Fayette entre dans l'aristocratie grâce à son mariage avec le comte de la Fayette. Son nouveau statut social lui permet de tenir un salon où elle invite intellectuels et écrivains. Elle développe ainsi une grande amitié avec le duc de La Rochefoucauld, un des maîtres du classicisme. Son œuvre majeure, La Princesse de Clèves, est publiée en 1678. Elle est considérée comme le premier grand roman de la littérature française car il est le premier qui dote son héroïne d'une psychologie complexe. Le passage que nous allons étudier se situe au début du roman, l'héroïne est présentée à la cour d'Henri II pour la première fois. Son portrait s'inspire du roman héroïque et de la préciosité mais relève du roman psychologique par l'importance accordée au portrait moral et surtout à l'analyse à laquelle se livre Mme de la Fayette pour expliquer les vertus dont est dotée sn héroïne. (Passage en italique facultatif). Nous montrerons comment ce portrait de Mlle de Chartres présage pour ce personnage un destin exceptionnel à travers le parcours de lecture suivant :  L’analyse de l’éducation de la jeune femme des lignes 1 à 19 et la description de sa noblesse et sa prestance des lignes 20 à 27.

L.1 : “à la cour” : CC de lieu : cadre spatial, l’auteur nous précise où se passe l’action

L1 à 2 : l’article indéfini “un” “une beauté” “une beauté parfaite ”montre que l’auteur veut prolonger le mystère sur le nom de cette jeune femme pour susciter la curiosité du lecteur.

L. 1 à 2 : la répétition du mot “beauté” insiste sur l’admiration que Mademoiselle de Clèves suscite chez les courtisans.

L.2 à 3 : La proposition subordonnée relative “ où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes ” montre qu’à la cour, il n’y a que de belles et nobles personnes. L’adverbe d’intensité “i” et l’adjectif qualificatif“ accoutumé” montrent que seul ce genre de personnes à sa place à la cour

Ligne 1 à 3 : La proposition subordonnée relative « qui attira les yeux de tout le monde » montre le caractère unique de la « beauté » de Mademoiselle de Chartres. Cette beauté est renforcée par l’adjectif qualificatif « parfaite » qui tend à diviniser la beauté de ce personnage.

L 1 à 3 : Dans ce passage on remarque un champ lexical de la beauté avec les mots “ beauté”, “parfaite”, “admiration” et “belle” qui caractérisent la Princesse de Clèves.

L.4 “ une des plus grandes héritières “ ici le superlatif “plus” souligne le fait que Mlle de Clèves appartienne à une famille de la noblesse . On peut aussi en déduire que le statut social est très important à l’époque.




L.4-5/ « Son père est mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de madame de Chartes, sa femme », cette citation nous explique que le père de la princesse de Clèves est mort tôt avec les adjectifs « mort » et « jeune ». C’est donc sa mère, c’est à dire madame de Chartres qui l’a éduquée toute seule. On remarque la soumission de la princesse de Clèves à sa mère avec la situation de pouvoir de la mère « sous la conduite ».

“L5 : Ici les verbes “laissée” et “conduite” montre que l'éducation et la direction totale du destin de sa fille sont entre les mains de Mme de Chartres. L'auteur nous indique dès lors le destin "exceptionnel" de cette jeune fille soumise à sa mère.

L. 5 / 6“dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires." c’est une énumération des qualités, des valeurs de Mme de Chartres associées à l’adjectif qualificatif “ extraordinaires” Cela montre que Mme de Chartres est une femme respectable et soucieuse des valeurs morales.

L.6 : « Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. », indication sur la vie passée de Mme de Chartres au plus que parfait et sur sa relation avec la cour. Ici l’auteur nous communique des informations sur le passé de Madame de Chartres pour mieux faire comprendre son retour tardif à la cour.

L. 7 : “ elle avait donné ses soins à l’éducation de sa fille” ici on emploie de nouveau le plus que parfait. L’auteur appuie sur le passé de madame de Chartres et ce qu’elle a fait durant les années passées loin de la cour. Le nom “ soins “ montre le souci qu’elle a eu de donner à sa fille une éducation de qualité.

L8 : Ici l’adverbe “seulement” et une négation qui montre le dévouement de Mme Chartres à sa fille. L’utilisation du verbe “cultiver” montre son travail pour éduquer sa fille. Cela révèle qu’elle considère sa fille comme un jardin qui doit être “perfectionné” pour lui permettre un destin exceptionnel.

L 8,9 : “elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner la vertu et à la lui rendre aimable.” L’emploi du passé simple “elle songea” évoque une action passée et donc déjà réalisée par Mme de Chartres. La négation restrictive est appuyée par l’adverbe “seulement” soulignant que l’apparence ne suffit pas dans la vie selon Mme de Chartres. L’adverbe “aussi” traduit un complément, une valeur ajoutée à son éducation. “lui donner la vertu” le verbe donner montre que Mme de Chartres transmet ses propres valeurs à sa fille. La conjonction de coordination “et” désigne un but à cette éducation.

...

Télécharger au format  txt (10.6 Kb)   pdf (83.7 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com