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Etude d'une pièce de théâtre de Molière.

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Par   •  15 Mai 2012  •  792 Mots (4 Pages)  •  1 410 Vues

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Au XVII ème siècle, durant le mouvement littéraire du classicisme, une pièce de théâtre est écrite par Molière. Ce passage représente un quiproquo entre Arnolphe faisant allusion au pucelage et Agnès a son ruban. Nous allons faire le commentaire de ce texte en trois parties, la première parlera de l’innocence d’Agnès, la deuxième concernera l’ habilité de la vieille qui manie adroitement le langage galant et la dernière des deux portraits contrastés soutenus par deux registres antithétiques

I ) l'innocence d'Agnès : un dialogue dans le dialogue.

Après avoir appris à Arnolphe qu'elle avait été courtisée, Agnès lui relate sa rencontre avec une vieille. Celle-ci lui révèle qu'elle est responsable de la souffrance d'un jeune homme auquel elle doit d'urgence porter remède.

Type de texte : monologue d'Agnès entrecoupé d'apartés d'Arnolphe.

Le monologue est lui-même le compte rendu d'un dialogue (théâtre dans le théâtre) : discours semi direct.

Agnès se découvre peu à peu.

a) Agnès : archétype de l'ingénue :

Le dialogue souligne l'innocence d'Agnès privée d'éducation critique.

Avec sincérité et innocence, Agnès découvre avec étonnement qu'elle est un personnage dangereux.

Aux paroles de la vieille :

« vos yeux ont fait ce coup fatal et c'est de leurs regards qu'est venu tout son mal »

« vos yeux un venin que vous ne savez pas »522

elle demande inquiète

«520 « mes yeux ont –ils du mal pour en donner au monde ? »

Agnès prend les mots au sens littéral ce qui mène à des quiproquos. (comprendre un sens pour un autre)

Ex1 :Le mot « blessé » pris au sens propre par Agnès . ( blessure physique)

« Sur lui, sans y penser, fis – je choir quelque chose » 516

Ex2 Elle prend au sérieux l'annonce de la mort imminente d'Horace s'il ne la revoit pas immédiatement.

La vieille lui dit :

« c'est un homme à porter en terre dans deux jours »526

Agnès prend Arnolphe à témoin, espérant son adhésion :

« Vous même à votre avis n'ai-je pas eu raison ? » 538

« Et pouvais-je après tout avoir la conscience

De le laisser mourir faute d'une assistance ? » 539-540

Agnès 527-528 « Mon dieu j'en aurais une douleur bien grande

Mais pour le secourir qu'est-ce qu'il me demande ? »

Découverte de l'amour

Agnès est femme enfant naïve croit que sa bienveillance a guéri Horace

La vieille exploite cette naïveté :

« Vos yeux peuvent eux seuls empêcher sa ruine » 531

Guérison537 Voilà comme il me vit et reçut guérison

Agnès croit en l'effet miraculeux de l'amour

Elle prend à la lettre le discours galant reproduit par la vielle et réagit en conséquence

b) Sensiblerie

« Moi qui compatis tant aux gens qu'on fait mourir

Et ne

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