Est-il plus désolant de changer d’apparence, plutôt que, dans un avenir proche, demeurer dans l’obscurité éternel ?

Cher poète,

Me voilà, Claudine, je viens à vous afin de vous exprimer mes sentiments à l’égard de votre écrit me concernant.

J’aimerais vous éclairer sur la manière dont on doit traiter les femmes. À notre époque, la femme que chaque homme aimerait courtiser est défini par des abjections qui, je l’espère, avec le temps finirons par disparaître. Vos paroles m’ont bléssée, malheureusement vos pensées ce sont arrêter à ce que vos yeux pouvaient imaginer à mon propos.

Certes, les femmes ne sont pas faîtes pour les travaux intellectuels, comme vous. Cependant, ce que ma silhouette reflète, n’est en rien explicite de ma personne morale. J’aurais apprécié que vous faîtes plus ample recherches à mon propos avant de vous mettre à l’écriture d’un poème m’affligeant de tous les mœurs d’une femme quelconques, vos méthodes ne sont pas celles d’un courtisan voulant l’intéressement de sa muse. Vous ne me flatter point, au contraire vous me malmenez pire encore, vous me méprenez.

Outre cela, vous me menacer du temps qui passe, j’aimerais vous remémorer que ce temps s’écoule pour chacun d’entre nous, je m’exprime, bien sûr que mon teint ne restera pas si pur et doux, mes cheveux ne resteront pas aussi soyeux qu’à présent. Est-il plus désolant de changer d’apparence, plutôt que, dans un avenir proche, demeurer dans l’obscurité éternel ?

Je voudrais signifier un ultime message. J’apprécie les hommes pieux et bonder de modesties, ce qui, avec vos dires n’est donc point votre cas. Ne vous méprenez donc pas si, effectivement, votre poème ainsi que votre notoriété restent intouchables mais que mon amour pour demeurera inexistant.

En tout autre chose, cela me ravie qu’une femme comme moi puisse envouter un homme comme vous, j’aime savoir que je vous pousse à vous retrancher dans vos vices les plus profonds. J’espère simplement, que vous n’êtes pas le seul à qui je provoque tant de frénésie.

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