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Est-il Vrai D'affirmer Que Dans Le Survenant (téléroman) de Germaine Guèvremont, Le Bonheur réside Dans Le Nomadisme?

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Par   •  4 Décembre 2013  •  524 Mots (3 Pages)  •  4 739 Vues

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Le Survenant n’est pas un homme sédentaire. Il voyage beaucoup. Il est un nomade. L’absence d’une maison et d’une vie organisée le différencient beaucoup des paysans du Chenal du Moine : « Je pense que nulle part j’ai resté aussi longtemps que par ici. Avant, quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était en masse.» (p.165). Même les paysans le nomment « Grand-dieu-des –routes» (p.61). Avec cette comparaison, l’auteur démontre le pouvoir du nomadisme. Le Survenant est comparé à Dieu, à celui qui voit tout et qui sait tout. Ainsi, on peut comprendre que le nomadisme représente le bonheur. De plus, le Survenant est un homme ouvert d’esprit qui apprécie la liberté de choix. Il affirme qu’il ne veut pas se marier et fonder une famille. Il ne respect pas les traditions et les coutumes des gens du terroir : « Aux yeux d’Angélina, le Survenant exprimait le jour et la nuit : l’homme des routes se montrait un bon travaillant capable de chaude amitié pour la terre; l’être insoucieux, sans famille et sans but,» (p.56). Par la comparaison, on remarque la position spéciale du Survenant parmi les paysans. Pour eux, il signifie «le jour» et «la nuit», ce qui représente le bonheur du nomadisme, car le soleil et la lune voyagent aussi. De plus, par la description : «l’être insoucieux, sans famille et sans but, » (p.56), on remarque que le Survenant trouve son bonheur dans la solitude et le nomadisme. Aussi, le Survenant démontre beaucoup des qualités et des connaissances sur différents domaines. Il connaît des histoires, il sait chanter, il joue le piano. Il se différencie des autres paysans par rapport à sa curiosité pour l’inconnu. Il dit : « Je vous avertis que je mange comme un gargantua.» (p.101). Par contre, les habitants ne comprennent pas qu’est-ce qu’il veut dire : « Parle donc le langage d’un homme, Survenant. (…) T’es pas avec tes sauvages par icitte : t’es parmi le monde!» (p.101). Par l’ignorance des paysans, on remarque les grands connaissances du Survenant. Ils ne connaissent pas ce mot. Tout ce qu’ils connaissent c’est la terre du Chenal du Moine. Pourtant, le Survenant est une personne qui a beaucoup voyagé et il a le désir de développer ses connaissances. De plus, le Survenant ne juge pas l’inconnu et il n’a pas peur de le connaître : « Faut jamais mépriser ce qu’on comprend pas.» (p.166). Avec l’image d’un homme ouvert d’esprit et avec des grands savoirs, l’auteur démontre que le bonheur réside dans le nomadisme.

Conclusion :

Dans le roman Le Survenant de Germaine Guèvremont, le personnage principal, le Survenant, est présenté comme un homme ouvert d’esprit et avec des grandes connaissances. Il est un nomade qui aime la liberté de choix. Par ces caractéristiques, on peut affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. Le Survenant a joué un rôle très important pour les autres personnages. Sa présence a affecté la vie et le comportement des paysans du Chenal du Moine. Ainsi, on peut conclure que ce roman représente une description de l’époque de terroir qui est entrain de se transformer. Cette transformation est présentée par l’image du Survenant.

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