Epreuve écrite De Français : résumé De Texte
Mémoire : Epreuve écrite De Français : résumé De Texte. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Février 2014 • 414 Mots (2 Pages) • 928 Vues
Le texte à résumer cette année, un extrait de L’Emile de Rousseau qui portait sur le moyen de
s’instruire par les voyages, était d’un niveau abordable et n’a pas semblé déstabiliser les
candidats. Il ne comportait qu’un seul bref passage dont l’argumentation plus épineuse a pu
poser problème à certains.
Comme d’autres années pourtant, le jury constate qu’une partie non négligeable des copies
ignore tout des bases de la méthode de résumé. Il convient donc de le rappeler une fois de
plus : un résumé n’est pas une analyse. Le candidat doit prendre la parole en lieu et place de
l’auteur et s’interdire les formules comme « Ce texte de Rousseau…. » ou « l’auteur dit
que… ». Il s’agit là d’un non respect des bases de l’exercice, qui provoque automatiquement
une sanction sévère. Dans le même esprit : on ne donne pas de titre à son résumé, et toute
prise de position personnelle doit en être absolument bannie.
Les cas de non respect du nombre de mots ont été assez rares cette année, mais la règle ne
change pas : tout dépassement ou toute tricherie sur le nombre de mots fait l’objet d’une
sévère sanction.
Rappelons ensuiteque le résumé consiste à rendre de façon fidèle non seulement le contenu
argumentatif, mais encore l’enchaînement des arguments, ce qui implique :
Une utilisation pertinente des connecteurs logiques (qui ne se contente pas de termes
purement accumulatifs comme « d’abord…ensuite…enfin… »).
Un travail sur l’utilisation des paragraphes. Sauf cas particulier, les copies qui se
présentent sous la forme d’un seul paragraphe ou celles qui reprennent le découpage du texte
tel quel montrent que le candidat ne s’est pas interrogé sur ce découpage et qu’une partie du
travail n’a donc pas été fait. Il faut donc procéder à des regroupements pertinents et cohérents.
Ainsi, dans le texte de cette année, outre une phrase de conclusion et une phrase
d’introduction que l’on pouvait ou non choisir de séparer du reste, le corps central de
l’argumentation se composait de trois mouvements principaux (un examen critique du voyage
tel que le pratiquent les différents peuples européens, une réflexion, initiée par un éloge des
auteurs antiques, sur l’uniformisation des moeurs des différents peuples, et une critique de la
façon de voyager contemporaine qui, étant guidée par l’intérêt, amène à se fermer aux autres).
Par
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