En quoi la religion permet-elle d’unifier ou de diviser les hommes à travers le monde ?

Depuis des centaines, la religion est un sujet de discorde entre les hommes. On peut évoquer toutes les guerres de religion qui ont traversés l’Europe du 19ème siècle, ou encore les attentats auxquels nous faisons face aujourd’hui. Cependant, la religion n’a pas toujours été vu ainsi, c’est pour beaucoup d’homme un moyen de se retrouver, de s’unifier, pour la paix.

On peut donc se demander en quoi la religion permet-elle d’unifier ou de diviser les hommes à travers le monde ?

Nous verrons tout d’abord ce que le représente la religion pour ceux qui la pratique, quelle a été et quelle est sa place dans nos sociétés, et enfin ce qu’il en est advenue aujourd’hui.

Tout d’abord on peut définir la religion comme un ensemble de croyances et de pratiques culturelles, qui fondent les rapports entre les hommes et un ou plusieurs dieux.

Anne Gotman, dans cet de extrait des Archives de sciences sociales des religions « Comment la religion vient aux gens », nous explique qu’avant tout, ces croyances sont d’origines familiales. En effet, si la famille est croyante, et pratiquante qui plus est, les enfants, et descendants de cette famille auront une tendance à croire et à vouloir continuer de croire et de pratiquer. De même on peut citer Bailly Nathalie et al., «Etudes des liens entre les croyances religieuses et spirituelles, la santé et l’âge, bulletin de psychologie, 2011/2 Numéro 512, p.149-154. DOI : 10.3917/bupsy.512.0149. Dans cet extrait, comme Anne Gotman, elle évoque le côté psychologique de la religion. Pour elles, ces « rituels familiaux » font l’objet de vérifiables croyances. Croyances qui selon N. Bailly, pourraient mener à la sainteté du corps, par le respect dans volonté imposer par Dieu. La religion rime avec la raison, et ceci devient donc un vrai mode de vie. La religion apporte donc, aux gens qui la pratiquent, la sérénité, le bien-être physique et psychologique selon N. Bailly.

Cependant Anne Gotman, souligne le fait qu’il faut que le choix de cette religion soit libre, non imposé, qu’il faut que ce soit un engagement de plein gré, sinon cela mène au conflit, et la volonté de croire n’est qu’une illusion. C’est ainsi qu’on peut faire le lien avec le texte de Kilani Mondher, « La religion dans la sphère civile » Une critique du « désenchantement », Esprit, 2011/2 Février, p91-111. DOI : 10.3917/espri.1102.0091. On reconnait bien dans ce texte cette volonté de liberté, et de conflit. En effet, il exprime la religion comme un « facteur polémique ». Nous sommes que trop bien placés, aujourd’hui, en 2015, pour voir cette facette qui est utilisée de la religion. En effet, trop d’amalgames sont faits. Les débats sur les attentats de cette année, par des « islamistes », selon les partis politiques.

On peut citer Daesh, qui utilise un Islam radicale, pour pouvoir, comme le disait n. Bailly, que certains individus, perdus, puissent s’identifier à un groupe, ce qui est important pour un individu. A contrario, l’Islam « modéré », est une des religions les plus tolérantes, et est donc utilisé à tort pour mener le débat sur l’immigration ou sur l’identité nationale par exemple. K. Mondher met en avant ces défauts de notre société, et cette volonté de vouloir mettre en avant la laïcité publique, il exprime qu’au vu des antécédents historiques religieux de nos sociétés, cela ne pourra pas entièrement exister.

Dans leurs textes, Padis Marc-Olivier, « A l’âge séculier, quel retour à la foi ? », Esprit, 2014/5 Mai, p.15-18. DOI : 10.3917/espri.1405.0015 et Le Pape Loïc, « Changement intérieur,

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