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En Quoi Les Trois Poèmes De "Révolte" De Baudelaire Sont-ils Blasphématoires Et Provocateurs?

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Par   •  14 Avril 2013  •  381 Mots (2 Pages)  •  15 933 Vues

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Dans les trois poèmes de « Révolte », Baudelaire provoque l'Eglise et ses croyants. A commencer par « Abel et Caïn », dans lequel il ironise sur l'idéalisation d'Abel, qui représente le juste persécuté de l'histoire de la Bible,(« Ah ! race d'Abel, ta charogne/ Engraissera le sol fumant ! ») en utilisant des propos de plus en plus dévalorisants (« pullule », « honte », « punaises des bois ») à son sujet. Il demande même à son frère Caïn, qui représente lui le premier meurtrier de l'histoire, de se venger à propos de la persécution qu'il subit depuis l'assassinat de son frère, en amenant Dieu sur terre (« Race de Caïn, au ciel monte/ Et sur la terre jette Dieu ! »), ce qui est un vrai blasphème envers les chrétiens.

Dans « Les litanies de Satan », c'est d'une autre manière que Baudelaire montre son mépris pour religion chrétienne. En prenant la forme d'une litanie, son œuvre, faisant les louanges de Satan,(« Ô Satan, prends pitié de ma longue misère ! » qu'il répète 15 fois) provoque déjà une indignation parmi les religieux. Il compare même Satan à une créature de Dieu («Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges »). Il fini même par énoncer une « prière » à Satan, qui s'inspire des prières usuelles à Dieu, où il commence par « Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs/ Du Ciel , où tu régnas », et va même, pour finir, jusqu'à demander le repos de son « âme » au près de lui.

Pour finir, dans « Le reniement de Saint-Pierre », le titre faisant référence à la Bible (Pierre étant le premier apôtre de Jésus, qui le renia), le poète met d'abord en scène dans les deux premiers quatrains un Dieu-tyran (« Comme un tyran gorgé de viandes et de vins ») et indifférent, pour ensuite s'adresser à son fils Jésus dans les cinq quatrains suivants, en contant ses malheurs et son échec final, pour en venir à une accusation de Baudelaire envers Dieu, qui ignora la souffrance de son fils. Dans le dernier quatrain, le poète dénonce, et rapidement, nous fais comprendre que comme Saint-Pierre, il renie Jésus (« Saint-Pierre a renié Jésus... Il a bien fait ! »).

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