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Commentaire littéraire de la pièce de théâtre En Attendant Godot de Beckett

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Par   •  5 Mai 2014  •  427 Mots (2 Pages)  •  1 263 Vues

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Commentaire littéraire

I. Le cadre spatio-temporel

1- Temps

La pièce commence le soir, peu commun (unité de temps => une pièce devait durer une journée, l’action commençait donc le matin).

Une seule allusion au passé (1900).

Peu d’indications qui permettent de situer la pièce, époque incertaine.

Répétition de ce qui est déjà connu (« revoilà », « revoir », « de même »).

2- Lieu

Des vagabonds sur une route.

Décor : un arbre, une pierre très sobre, => décor dépouillé, qui figure la misère.

Cadre neutre et indéfini.

=> Non-respect des règles classiques

II. La relation entre les deux personnages

Les deus personnages forment une sorte de « couple », allusion à un passé glorieux mais révolu : « on portait beau alors » « maintenant on ne nous laisserait même pas monter » => les personnages se connaissent depuis longtemps. A l'inverse, le présent est fait d'errances.

Des personnages malmenés par la vie, vagabonds. Dans le théâtre classique, ces personnages ne seraient pas des héros => Ce sont des antihéros, allant à l'encontre des pièces de théâtre plus classiques.

Les objets ont une importance symbolique : les chaussures (Estragon) => très terre à terre, le chapeau (Vladimir), côté plus cérébral.

La relation entre les deux personnages semble tendue : Vladimir est enthousiaste alors qu'Estragon est cassant, ce qui crée un décalage entre les personnages.

=> Relation compliquée entre les deux personnages, peut-être inspirée par des héros célèbres.

Personnages qui communiquent mal : silence, répliques courtes => non dialogue, récurent chez Beckett et Ionesco.

III. La négation de l'action

Impression de farce. Registre comique quand les personnages veulent s’embrasser.

Aucune action : dénuement du décor, actions insignifiantes (ex.: fermeture de braguette « pas de laisser aller dans les petites choses »), mais qui ont de l’importance puisqu’il ne se passe rien d’autre.

Rien qui indique un projet : on est aux antipodes du théâtre traditionnel, les personnages vivent au jour le jour, aucune réflexion sur le futur.

Tout est fait pour dérouter le spectateur.

Actions vides de sens, qui stagnent, il ne se passe rien.

La pièce commence avec une expression paradoxale : « rien à faire » => double sens.

Les personnages manquent de repère : le flou du décor, du temps, cela tourne à vide, d’où théâtre de l’absurde.

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