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Emmanuel Kant, « Qu’est ce que les lumières »

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Par   •  8 Février 2015  •  1 178 Mots (5 Pages)  •  1 135 Vues

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Emmanuel Kant, « Qu’est ce que les lumières »

Les lumières → courant de pensée du 18è siècle avec les philosophes des lumières.

Leur devise → « aie le courage de te servir de ton propre entendement »

Le siècle des lumières a dans le but d’amener des progrès ; Dans le domaine politique avec notamment une remise en question par rapport à la monarchie absolue. Dans le domaine religieux avec une critique de la superstition et du fanatisme. Dans le domaine culturel avec un intérêt renouvelé pour les sciences et techniques. Dans le domaine social avec un déclin aristocratique et l’essor de la bourgeoisie.

Ils veulent faire valoir l’intelligence humaine pour qu’elle parvienne à une sorte de majorité. « Les lumières, c’est pour l’homme sortir d’une minorité qui n’est imputable qu’à lui. »

Pour eux, l’homme doit sortir d’une minorité dont il est responsable.

Minorité → Incapacité de se servir de son propre entendement (pouvoir de penser) sans la direction d’autrui dont il est lui-même responsable puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir dans la direction d’autrui.

KANT définit Les Lumières comme sortie de l’homme de sa minorité et comme libre exercice de la raison. Les conditions de cet exercice feront l’objet de trois critiques (de la raison pure, de la raison pratique et de la critique du jugement) qui répondent aux 3 questions fondamentales : « Que puis-je savoir ? » « Que dois-je faire ? » « Que m’est-il permis d’espérer ? ».

Emmanuel KANT est un adepte du despotisme éclairé de Frédéric 2 et reprend sa devise « Raisonnez autant que vous voudrez sur tout ce que vous voudrez mais obéissez ! » Qui définit selon lui le fonctionnement de la société sous une unanimité artificielle. On doit obéir mais on peut critiquer. L’expression « despotisme éclairé » est une oxymore à paradoxe condensé, car le despotisme est une limitation de la libération extérieure et un devoir d’obéir aux lois, ce qui permet une liberté de pensée et une préservation de l’ordre social. Dans ce livre, il utilise l’ironie et l’antiphrase notamment au paragraphe 2 « que la grande majorité des hommes (y compris le sexe faible tout entier) tienne aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité » Il montre par là le fait que même les femmes doivent accéder à la majorité.

Ce texte a une visée didactique ; sortir de la minorité grâce à la lumière, au courage et à la volonté de liberté. Il le montre notamment dans le paragraphe 4 « Aussi un public ne peut parvenir que lentement aux lumières » et au paragraphe 5 « Or pour ces lumières il n’est rien requis d’autre que la liberté »

Au paragraphe 3, il montre que l’idéal des lumières est la liberté intellectuelle, les hommes doivent penser par eux-mêmes, l’idée du libre arbitre apparaît donc. Pour les lumières, pour accéder à une majorité, il faut accéder à la liberté et la raison, ce sont les notions clés qui sont d’ailleurs liés à double sens, c’est à dire la liberté est la condition à laquelle l’homme permet d’utiliser sa raison alors que la raison permet à l’homme d’exercer sa liberté. Il dit « Aie le courage d’utiliser ton entendement dans tous les domaines. » L’homme doit donc examiner la réalité avec la raison pour

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