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Étude du poème Elise de Verlaine

Commentaire de texte : Étude du poème Elise de Verlaine. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  749 Mots (3 Pages)  •  1 189 Vues

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NOTRE LECTURE :

Dans ce poème, Verlaine nous livre une vision imaginaire, un rêve étrange et pénétrant d'une femme mystérieuse et énigmatique. Son amour pour elle est positif et absolu. Cette femme est exceptionnelle, elle l'aime, elle le comprend. Mais nous percevons également la tristesse du poème qui se dégage des derniers vers. Cette femme lui rappelle des êtres chers disparus. La mort prédomine à la fin du poème. C'est peut-être une mort poètique symbolique. Il a créé une femme puis il la fait disparaître.

Plan

I. Un portrait vague et indéfini : une femme consolatrice plutôt qu'une amante

A. Une image plutôt qu'une femme réelle

B. Une union des âmes plutôt qu'une union charnelle

C. Une image maternelle ?

II. Une atmosphère onirique : le rêve d'une femme

A. L'atmosphère du rêve

B. L'expression d'un idéal

C. L'expression d'un au-delà

III. Symbolisme : la Muse et l'inspiration/ la création poétique ?

A. La femme et la solitude du poète

B. Le rôle incantatoire de la poésie : créer poétiquement une femme

C. La force créatrice de la poésie

[...] Un portrait vague et indéfini : une femme consolatrice plutôt qu’une amante 1. Une image plutôt qu’une femme réelle -Le premier mot pour désigner la femme est inconnue D’une femme inconnue ce qui pourrait paraître paradoxal. Ici le poète est aimé et aime une femme qu’il ne connaît pas. -On voit peu à peu que cette femme ne paraît pas être réelle, mais plutôt l’imagination, l’image d’une femme aimante. Elle n’a pas de réalité physique : l’idée d’une description physique est niée au vers 9 Est-elle brune ou blonde ? [...]

[...] et mon cœur, transparent/ Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème Le poète est également un être qui souffre, comme l’évoque le groupe nominal les moiteurs de mon front blême. La femme vient le rafraîchir le consoler, mais de manière mélancolique puisqu’elle vient pleurer de concert avec le poète qui souffre. On peut voir dans cette union du poète seul et de la femme non seulement une présence amie mais une présence poétique. La femme symboliserait alors la Muse. [...]

[...] Le fait que le verbe aimer soit conjugué sans aucun circonstanciel ou complément montre la simplicité et la plénitude de cet amour Une image maternelle ? -On peut même se demander si cette image n’est pas maternelle. Si on s’attarde sur les deux derniers vers du deuxième quatrain Pour elle seule et les vapeurs de mon front blême/ Elle seule les sait rafraîchir en pleurant -On peut voir ici, dans cette image de la femme penchée sur le poète, à le consoler, à le bercer de ses pleurs une quasi-image christique (de la Vierge et du Christ). [...]

[...] La force créatrice de la poésie Il semble qu’à partir de ses souvenirs et des éléments qui lui

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