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Ecriture personnelle sur la dictature de l'apparence

Dissertation : Ecriture personnelle sur la dictature de l'apparence. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Août 2017  •  Dissertation  •  753 Mots (4 Pages)  •  4 177 Vues

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« Le mérite propre et réel a seul, du prix ; l’apparence n’en a point » affirme Goethe dans La fille naturelle (1804). Pourtant, depuis toujours, les sociétés ont exposé des modèles de beauté dont elles ont-elles-mêmes déterminé les critères physiques, créant ainsi le marché de l’esthétique. Alors, peut-on dire que le corps est actuellement devenu une exploitation marchandes ? Tout d’abord, nous étudierons les manifestations du culte du corps. Puis, nous verrons les dangers et conséquences de ces normes de beautés.

 

Les hommes et les femmes sont quotidiennement confrontés à des images, des idéaux à atteindre en termes d’apparence. En fonction des époques et des sociétés les critères sont différents mais il y en a toujours eu. Au temps du romantisme, les peintres peignaient des femmes aux formes généreuses en preuve d’admiration de ces corps. On observe particulièrement ce fantasme dans la peinture Les Baigneuses de G. Courbet. Puis la mode de la renaissance a voulu que les femmes aient des tailles de guêpes, alors on commercialisa des corsets. Les modes se succédèrent et chaque fois des produits ou service émergeaient pour satisfaire une soif de perfection. Une femme qui se rapprochait le plus des normes de beauté était vu comme une femme distinguée et d’un niveau social élevé. C’est pourquoi dans l’esprit des gens vint s’installer une idée de distinction par l’apparence pour affirmer une supériorité superficielle. C’est l’un des enjeux décrit par Flaubert dans Mme Bovary, où l’héroïne aspire à une vie mondaine et s’endette afin d’acheter les mêmes objets, foulards ou parures que les bourgeoises.

En effet, ce culte du corps et de l’apparence se manifeste par un mimétisme dirigé par les modes ou tendances. Aujourd’hui la promotion de l’apparence est représentée par des marques tel que Lacoste, Jean-Paul Gaultier ou Dior. De plus, les médias mitraillent la population de publicités ou téléréalités qui valorisent les régimes, le sport, tous les cosmétiques possibles ainsi que la chirurgie esthétique. Les individus sont ainsi conditionnés à ne pas se satisfaire de leur corps et à exiger toujours plus d’eux même. Les messages sont implicites mais incitent à la maigreur, au corps athlétique et à la peau parfaite. D’autre part, le monde professionnel applique également ces propres critères d’apparence. Le monde du mannequina est particulièrement touché par ce phénomène. En effet, Valérie Peronnet, mannequin depuis l’âge de 17 ans, raconte sa course pour atteindre la maigreur exigée par le métier dans son livre Jamais assez maigre. Son autobiographie rend aussi compte des conséquences de l’obsession d’afficher son corps telle une vitrine.

Les sociétés modernes donnent plus d’importance au paraitre plaçant au second plan l’être. Mais cette valorisation de l’apparence entraine des conséquences négatives pour les individus. Ce phénomène développe l’envie d’un corps digne des critères de beauté. Mais dans le cas où l’envie est insatisfaite, l’individu accumule de la frustration et le plus souvent un complexe. Ce complexe se traduit par une baisse de l’estime de soi et de la honte de son propre corps. Cette non acceptation de sa physiologie mène entre autres à des troubles alimentaires (anorexie, boulimie, obésité…). D’autre part, les individus qui n’entre pas dans le moule du corps idéal souffre de rejet des autres voire d’harcèlement moral et/ou physique. Tout cela est une part de la discrimination instaurée par cette dictature de l’apparence.

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