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Ecriture d'invention, lettre

Lettre type : Ecriture d'invention, lettre. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2015  •  Lettre type  •  814 Mots (4 Pages)  •  918 Vues

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Paris, 19 Juin 1801

Ma très chère Louise,

C'est en marchant seule l'autre jour au bord de la Seine, qu'il me prit à penser à ma petite sœur. Je m'interrogeais à ton sujet pour savoir où en était ta douce vie, et j'ai appris que tu allais bientôt à ton tour prêter serment à un homme et te marier. Tout d'abord, j 'aimerais te souhaiter le plus de bonheur possible dans ta vie à venir à condition que ce soit réellement ce que tu désir. Des bruits courent. Notre bonne Marie que je visite encore régulièrement, ma soufflée qu'il s'agissait non pas d'un mariage d'amour, mais bien d'un mariage d'intérêt.

Ma très chère sœur, j'aimerais si tu me le permet, tenter de te convaincre de renoncer à ce mariage si il est bien comme je l'ai entendu d'intérêt. Tu le sais bien toi aussi, que mon propre mariage à été très loin de l'amour. Je pensais alors, dans ma triste naïveté, que tous les gains et le confort que j'obtiendrais à ce mariage sauraient bien remplacer l'amour que je ne recevrai et ne partagerai jamais avec cet homme que j'ai épousé. Je me suis retrouvé bien loin de mes illusions et maintenant que je suis seule dans cette grande maison, je peux te le dire à toi ma sœur, je ne suis pas heureuse.

Chaque jour, je dois subir des heures durants lesquelles je me sens profondément seule au plus profond de moi-même, alors même qu'il se trouve en face de moi. Devoir partager sa vie avec quelqu'un que l'on aime pas, est une des pire chose qui puisse arrivée, car on ne peut plus appeler cela une vie. Chaque jours, devoir se réveiller, manger, se tenir auprès d'un autre homme que celui que notre cœur aurait pu choisir, est d'une horreur insurmontable. N'avoir aucun point commun, aucun sujet de conversation intéressant, aucune discussion menée à son terme sans avoir à baisser les yeux et à se détourner est d'un insupportable ennui. Si bien, que l'on fini par préférer la cruelle solitude, à la présence désagréable de cet intrus que l'on aime pas et pour lequel on a pas le moindre sentiment. Et ce n'est pas le pire. Ma très chère sœur, chaque mariage se doit d'être consommé et un homme même marié reste un homme. Tu devra si tu épouses cet homme que tu n'aimes pas, consommer avec lui ton mariage autant de fois qu'il le voudra et te refuser à lui ne lui siéra guère, crois en mon expérience. Arrives-tu à t'imaginer partageant le lit de cet homme chaque soir, et devoir quand il le voudra, te retrouver au dessous de lui, dominée par ses envies bestiales et ses à-coups nauséeux et rebutants qui ne t'apporteront rien d'autre que du déplaisir, un écœurant sentiment d'être sans cesse davantage salie, et la honte, la déplaisante et répugnante honte de n'être qu'un objet ignoble et malpropre utilisé sans le moindre amour, ni la moindre affection.

Et si par ce chemin, tu venait à te retrouver portante des enfants de ce mariage, penses un peu à la situation qu'ils devraient endurer, de vivre dans une atmosphère froide, entre deux parents qui ne partagent aucun amour. Souviens toi de nos pauvres cousins, avec lesquelles nous avions joués un après midi d'été,

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