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Ecriture D'invention: À la manière de La Bruyère, écrire le portrait d’un personnage de notre époque incarnant un vice

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Par   •  11 Mars 2013  •  738 Mots (3 Pages)  •  2 963 Vues

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Ecriture d’Invention

Sujet : À la manière de La Bruyère, écrire le portrait d’un personnage de notre époque incarnant un vice.

De nos jours, le fait d’être pédant est un défaut de plus en plus rare. La plupart des gens de notre société actuelle savent trouver une position d’équilibre, une limite au savoir. Le plus souvent, ce dernier contribue à faire bonne impression.

Certes. Pourtant, l’excès de savoir subsiste. Certains n’en voient pas la limite. Ceux-là peuvent être de simples inconscients, qui se dégradent à leur insu auprès des gens ; mais ce peuvent être aussi des fanfarons, conscients de leur désir pur et simple qui est d’impressionner la galerie. Et parmi ces fanfarons, il y a Wat Fairfoot, un directeur d’entreprise qui tente de devenir un homme brillant grâce à son « large savoir ».

Sous son costume rutilant, ses chaussures de ville lustrées à la perfection, sa montre plus qu’onéreuse et son sourire narquois, Wat Fairfoot a l’air d’un directeur d’entreprise comme les autres. Et non, il est bien pire. Il est constamment assis derrière son bureau, bureau qu’on peut considérer comme l’origine de son savoir. C’est une montagne d’ouvrages littéraires. On y trouve ainsi son principal hobby – la lecture excessive – , auquel participent Henri Beyle – plus connu sous le nom de Stendhal, comme Wat a l’habitude de le souligner, à chaque fois que quelqu’un a la mauvaise idée de lui demander quelque chose, bien qu’il ne s’agit en aucun cas de littérature – , Eugène Ionesco, Molière mais aussi l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Rousseau, Conan Doyle et – beaucoup – d’autres.

Wat Fairfoot tente par tous les moyens de plaire. Par « plaire », il entend fasciner son entourage par ce qu’il dit. Quand l’occasion se présente, il n’hésite pas et parle. À gauche, à droite, qu’il soit écouté ou non, peu importe le sujet – pourvu qu’il ait quelques connaissances en la matière – , il parle. Dans ses discussions, il profite de l’instant pour évoquer des citations ou phrases célèbres telles que « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » d’Antoine Lavoisier, ou encore « Tous les vices à la mode passent pour vertus », comme a dit un jour Molière. Peu importe la pertinence de ces citations dans ses discours, Wat Fairfoot les insère dans ses propos. Cependant, force est de constater que derrière ces belles paroles, Wat dit ce qu’il fait, mais il ne fait pas forcément ce qu’il dit ; il dit également ce qu’il sait, il ne sait pas toujours ce qu’il dit ; il dit ce qu’il pense, mais ne pense pas toujours ce qu’il dit. Au final, certains voudraient que Wat se taise, cela se justifie.

Wat Fairfoot est pédant à travers tous ses actes. Par exemple, lorsqu’il critique un de ses employés, il ne peut s’empêcher de le comparer à « Eugène Ionesco et son théâtre de l’absurde », jugeant le travail de son employé aussi désordonné et incompréhensible que l’intrigue de La Cantatrice Chauve.

En parallèle, il est célibataire et tente souvent de plaire aux femmes par de belles paroles, en vain. En effet, des compliments tels que « Il y a autant d’étoiles dans vos yeux que le nombre de fables que Jean de La Fontaine a écrites

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