LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Economie et droit bts cned 1ère année

Dissertation : Economie et droit bts cned 1ère année. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 800 Mots (8 Pages)  •  847 Vues

Page 1 sur 8

Devoir 1 Economie générale et droit

Madeline Dupin-Goze

Première partie. Economie générale

La coordination des décisions économiques par l’échange.

I.

        A. Les caractéristiques du marché du cacao

Face à la demande de plus en forte, l’organisation internationale du cacao prévoit une pénurie pour 2020

  1. L’offre :

        La culture du cacao ne concerne que très peu de pays à travers le monde, tous situés au niveau de l’équateur car le cacaoyer a besoin d’un climat particulier. Quatre pays de l’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun et le Nigéria représentent 70% de la production mondiale. Si on y ajoute le Brésil, l’Equateur, la Malaisie et la République Dominicaine, on arrive à 90% de la production mondiale.

        La culture du cacao prend du temps puisqu’il faut 8 ans pour que l’arbre produise ses premières cabosses. Les différentes maladies et insectes qui peuvent toucher l’arbre sont autant de facteurs limitant la production. Beaucoup se détournent de cette production pour se tourner vers des cultures plus rentables comme l’huile de palme.

De plus, les producteurs de cacao sont pour la plupart des petits exploitants, dont la moyenne d’âge dépasse les 50 ans.

Ils possèdent peu de moyens pour moderniser et protéger leurs exploitations.

  1. La demande :

Depuis le début des années 2000 on constate une augmentation du prix du cacao.

La consommation en Europe et aux Etats-Unis reste stable (augmentation de 1,5% par an en moyenne en Europe) mais l’émergence de la demande au Japon, en Chine et en Inde influence le marché.

En 2013 le monde a consommé 32% de plus de cacao qu’il y a 10 ans.

La consommation de cacao ne cesse d’augmenter à travers le monde, cependant la production reste limitée donc l’offre ne peut suivre la demande. Cela entraîne des décisions économiques.

        B. L’évolution du prix et les décisions

En 2011, le cours du cacao a progressé de 9% jusqu’à atteindre son niveau historique de 2011.

En septembre 2013, le cours de la tonne s’élève à 2564 dollars contre 2104 en mars de la même année. Soit une forte progression en 6 mois seulement.

La notion d’élasticité permet de mesurer les variations d’une grandeur par rapport à une autre. Le coefficient obtenu permet de prendre des décisions économiques.

Dans le cas présent, au-delà de 2000 livres la tonne, le prix devient incitatif, ce qui veut dire que les producteurs vont avoir tout intérêt à augmenter le rendement de leurs exploitations, et de nouveaux producteurs s’installeront dans de nouveau pays comme l’Amérique centrale.

Cependant des mesures gouvernementales et environnementales peuvent venir freiner ce développement ; par la limitation de l’utilisation de pesticides par exemple, ou bien en empêchant la surexploitation comme en Côte d’Ivoire ou encore en créant des normes.

        Le prix est un des critères de première importance pour les consommateurs, soit il y aura une augmentation de prix sur tous les produits à base de cacao, les transformant en bien de luxe.

Soit on pourra opter pour la réduction de la teneur en cacao dans les produits afin de limiter l’augmentation des coûts de la matière première, et donc du produit final.

II.

        Le marché du cacao n’est pas basé sur une concurrence parfaite. 8 pays seulement couvre 90% de la production mondiale.

Les agriculteurs pauvres n’ont pas accès aux données, notamment par internet et se trouvent donc isolés avec leur production, sans en connaître le marché. Ils n’ont pas les moyens de pouvoir négocier correctement le prix de leurs productions. Les producteurs Camerounais reçoivent entre 15 et 8% du prix international moyen par kg vendu.

Les exportateurs sont eux bien mieux informés du cours du cacao et imposent leur domination aux exploitants, ainsi que la qualité requise.

Pour améliorer le fonctionnement du marché, certains moyens ont été mis en œuvre comme l’INFOSHARE qui diffuse régulièrement le cours du prix de la matière première, par internet, ou par le biais de radios. Ainsi les producteurs peuvent vendre à des prix équivalents peu importe l’endroit où ils se trouvent et donc uniformiser le prix de vente de la production de cacao.

III.

Le Ghana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Nigéria représentent à eux seuls 70% de la production mondiale de cacao. La production de cacao dans ces pays entraîne des effets secondaires.

Une externalité est une cause secondaire d’une production ou consommation. Elle peut être positive ou négative suivant ses effets.

Dans le cas présent, la déforestation pour la conquête de nouvelles de terres cultivables pourraient se heurter aux enjeux de la préservation de l’environnement, et apparaît comme un des problèmes majeurs.

Le réchauffement climatique aggraverait le risque de pénurie également. Une hausse de 2% des températures serait responsable d’une forte baisse du rendement des cacaoyers.

Il existe des imperfections de marché, des défaillances. Ici l’absence d’atomicité par des monopoles ou oligopoles. Les acheteurs sont bien mieux informés que les producteurs vendeurs.

Les asymétries nuisent à l’efficacité des marchés et aggravent la situation des petits producteurs.

La notion de bien commun vise à désigner l’idée d’un bien partagé par tous et donc d’un accès pour tout le monde à ce bien. Dans ce cas, le bien commun est la forêt et c’est à l’Etat de veiller à sa protection et à son accès pour tous. Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest se sont engagés pour empêcher la surexploitation des terres.

Le gouvernement ivoirien par exemple, mène une réforme visant à développer une économie cacaoyère durable.

La création de labels est un bon moyen de bon moyen de faire valoir l’origine et la qualité de la production.

Tout comme certaines aides qui pourrait aider les producteurs à moderniser leurs exploitations.

On voit donc que l’intervention de l’Etat peut permettre d’uniformiser la production, tout en veillant au respect des mesures de protection de l’environnement.

Deuxième partie DROIT

Dossier 1

Question 1.

...

Télécharger au format  txt (11.5 Kb)   pdf (41.2 Kb)   docx (13 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com